Selon le directeur du Centre d’expertise sur la construction commerciale en bois (Cecobois), Gérald Beaulieu, si un bâtiment en bois a une espérance de vie de cent ans, le matériau réduira l’empreinte carbone pendant tout ce temps grâce au carbone que le bois aura séquestré.
M. Beaulieu estime que le Québec fait de plus en plus sa marque dans ce courant mondial de la construction en bois. Selon une étude réalisée par son organisation, le Québec est passé de 15% des parts de marché dans la construction non résidentielle en 2007 à 28% en 2016. Une autre étude menée par le centre de recherche FPInnovations a démontré que 80% des bâtiments québécois pourraient utiliser le bois comme matériau, tout en respectant le Code de construction du Québec.

«Imaginez le chemin qu’on a à parcourir, lance le directeur de Cecobois. Il y a énormément de potentiel pour ce matériau-là! C’est un matériau performant sur le plan structural, mais aussi sécuritaire pour l’occupant. On vient aussi ajouter une dernière dimension qui est le bien-être et le confort de l’occupant.»

Dans l’utilisation d’ossatures légères, le Code de construction limitait la construction en bois à quatre étages. Maintenant, avec les nouveaux produits, il est permis d’aller jusqu’à six étages. Aussi, la Charte du bois, reconnue comme engagement gouvernemental en 2015, encourage tout promoteur bénéficiant d’argent public dans la construction d’un bâtiment ou d’une infrastructure à considérer l’utilisation du bois.