Parmi les autres travaux de rénovation pouvant favoriser une augmentation du prix de vente d’une propriété, on retrouve, ex æquo en deuxième place, l’ajout d’une nouvelle salle de bains et la finition du sous-sol. Ces investissements permettraient d’augmenter la valeur d’une résidence de 2,5% à 12,5% selon la nature des travaux effectués.
À l’inverse, les courtiers immobiliers sondés s’entendent pour dire que l’ajout d’une piscine ou d’une terrasse influe peu sur la valeur d’une propriété (moins de 2,5%). Dans certains cas, l’ajout d’une piscine pourrait même réduire le bassin d’acheteurs potentiels.
De façon générale, les rénovations extérieures seraient d’ailleurs moins profitables aux vendeurs potentiels. Si vous songez vendre votre maison prochainement, il serait ainsi plus judicieux d’investir pour des travaux à l’intérieur de votre propriété.
Pas à n’importe quel coût
Le sondage a également démontré que les vendeurs potentiels seraient prêts à investir moins de 2,5% de la valeur de leur propriété sur des rénovations en vue de mettre leur maison en vente.
C’est donc dire qu’ils pourraient investir jusqu’à 15 138$ en rénovation pour une propriété évaluée à 605 512$, prix médian actuel d’une maison au Canada (Synthèse nationale des prix des maisons de Royal LePage, 1er trimestre 2018).
Les bébé-boumeurs plus enclins à rénover
Interrogés à savoir quelle génération est la plus susceptible de faire des travaux de rénovation à la maison, 45,1% des courtiers immobiliers ont répondu d’emblée les bébé-boumeurs.
Selon eux, ces derniers sont déjà plus nombreux à planifier vendre leur maison pour déménager dans plus petit. Ils sont aussi plus sujets à avoir les fonds nécessaires pour entreprendre d’importantes rénovations.
Ceux et celles qui n’auraient pas les moyens d’investir dans des travaux de rénovation devraient à tout le moins penser apporter des améliorations mineures à leur propriété avant d’en faire la mise en vente.
Source : Sondage Royal LePage, juin 2018