
Justin Lachance-Guillemette, toujours champion canadien du jeu vidéo Beat Saber
Le jeune homme de 22 ans, natif de Saint-Félicien, a ainsi battu au jeu Beat Saber son adversaire, Orinix, un joueur provenant de la Nouvelle-Écosse, en finale du tournoi canadien, division AAA.

Pour le néophyte, Beat Saber est en fait un jeu vidéo en réalité virtuelle, où le joueur doit détruire des blocs à l’aide de sabres en suivant le rythme de différentes chansons, le tout en évitant des obstacles pour obtenir le meilleur taux d'efficacité.
Bien humblement, il avoue faire partie de l’élite mondiale pour ce jeu vidéo. Dans un classement qui réunit les 300 000 meilleurs joueurs au monde, Justin Lachance-Guillemette, ou plutôt Electrostats, occupe présentement le 6e rang. D'ailleurs, il est le seul Canadien dans le top-10 mondial, classement largement dominé par les Américains.

Il a même déjà trôné au sommet, pour une journée seulement, « mais j’ai été #3 pendant plusieurs mois », raconte celui qui joue à ce jeu depuis octobre 2018.
En mars 2019, il s’était même classé en 3e position de la première édition du tournoi canadien de Beat Saber.
L’année suivante, soit le 29 février 2020, il a remporté la deuxième édition du même tournoi, devenant ainsi champion canadien pour une première fois, titre qu’il a défendu avec succès cette année.
Un vrai sport ?
À ceux et celles qui doutent qu’un tel jeu vidéo soit considéré comme un vrai sport, le jeune étudiant en informatique leurs répond ceci : « Oui, c’est un sport. C’est très intense physiquement (…) tu utilises tes bras et ton corps et personnellement, ç’a fait une grosse différence physiquement et ma condition s’est grandement améliorée. »
« En termes de dépense de calories, on dit que de jouer à Beat Saber équivaut à faire de la natation ou du vélo ! »
En revanche, il avoue qu’au tout début, il s’entraînait un peu trop intensément, à raison de cinq à six heures par jour, pendant six jours par semaine. « Je me suis déjà blessé (…) mais je voulais pratiquer et devenir meilleur. »
Maintenant, il joue un peu moins d’une vingtaine d’heures par semaine, mais il sait que s’il compte tout le temps passé sur ce jeu, ce nombre dépasse les 1400 heures !
Fierté parentale
Habitant dorénavant à Montréal, il sait que ses parents, qui demeurent encore à Saint-Félicien, sont bien fiers de lui.

« Je suis extrêmement content du niveau que j’ai atteint et mes parents sont assez fiers aussi. Ma mère me supporte énormément sur Twitch (…) elle s’est même créée un compte, Electromom, et elle fait fureur dans la communauté ! »