Le Quotidien
Jonathan Custeau
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La couleur de l’herbe chez le voisin

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La couleur de l’herbe chez le voisin

CHRONIQUE / Les terminaux de l’aéroport de Monterrey, au Mexique, sont particulièrement petits. Étonnant, peut-être, pour une agglomération qui approche les 4 M d’habitants. Étonnant, aussi, quand on voit l’étendue de la ville, où se croisent et s’entremêlent les autoroutes en quantité impressionnante.
Jonathan Custeau
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Une distillerie aux allures de monastère

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Une distillerie aux allures de monastère

CHRONIQUE  / L’alcool est un cachotier que je connais mal. Non seulement il m’hypnotise beaucoup trop vite, pour peu que je m’y plonge, mais j’atteins rapidement la limite du nombre de boissons dont les noms me sont familiers. À preuve, avant mon passage en Normandie, je ne connaissais de « Bénédictine » que les œufs servis au petit-déjeuner.
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Le dilemme d’inclure Cork dans l’itinéraire

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Le dilemme d’inclure Cork dans l’itinéraire

L’Irlande est si compacte qu’elle appelle à l’ambition. En deux semaines, on pense pouvoir en faire le tour deux fois, les mains dans les poches, surtout qu’on peut traverser le pays de bout en bout en deux ou trois heures. Mais il suffit de survoler les lieux d’intérêt pour comprendre qu’il faudra faire des choix. Le temps finira par manquer. Le plus embêtant : que faire de la ville de Cork?
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Errer dans Édimbourg

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Errer dans Édimbourg

CHRONIQUE/ Le train était entré en gare à Édimbourg une fois la nuit installée. Une fine pluie tombait sur les rues désertes où même les ombres se fondaient à l’obscurité. Le mystère s’étendait comme un brouillard sur la capitale écossaise pendant que je cherchais le GPS dans mon téléphone. Mon sac sur le dos, je grimpais une volée de marches donnant accès à la vieille ville. La comparaison avec l’escalier Casse-Cou du Vieux-Québec était inévitable. 
Jonathan Custeau
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Voyager solo quand on est deux

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Voyager solo quand on est deux

Elle pèse lourd, la solitude. Le mot lui-même compte bien quelques tonnes. On le placerait dans un bassin d’eau et il coulerait à pique, comme l’ancre d’un paquebot. Parce qu’on a peur d’être seul trop longtemps, j’imagine. Parce qu’on a peur qu’elle dure toujours, la solitude. Mais être un, juste un, sans personne d’autre, des fois, c’est s’accorder à soi-même l’importance qu’on ne se donne pas souvent.
Jonathan Custeau
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Des cascades pétrifiées et un arbre plus que millénaire

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Des cascades pétrifiées et un arbre plus que millénaire

CHRONIQUE/ Le soleil de Cancún n’avait pas encore réussi à me buriner la peau, lors de mon premier voyage au Mexique, qu’on me disait déjà trop de bien de l’État d’Oaxaca. Ses montagnes, ses paysages presque sauvages et sa culture vibrante en faisaient l’incontournable du pays, me disait-on. Malgré des attentes démesurées, il m’aura fallu sept longues années avant d’y poser mon sac à dos.
Jonathan Custeau
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Dieppe, l’autre débarquement

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Dieppe, l’autre débarquement

CHRONIQUE / Comment une ville peut-elle être si petite et porter la mémoire d’une histoire aussi riche? Dieppe, sur les côtes de la Normandie, ne compte qu’environ 30 000 habitants, mais possède un charme comparable à celui de Marseille... en plus petit. Pour les Canadiens, c’est toutefois le raid de Dieppe, le sanglant débarquement du 19 août 1942, sur la plage couverte de galets, qui marquera les esprits. 
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Dublin, une histoire de bière... et de prison

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Dublin, une histoire de bière... et de prison

CHRONIQUE / L’Irlande, dans l’imaginaire collectif, est synonyme de bière. Pas étonnant, quand le quartier touristique le plus connu de la capitale, Dublin, se nomme Temple Bar. Ce quartier ne dort (presque) jamais et grâce à ses pubs et ses boîtes de nuit, il est (presque) toujours bondé. Mais les amateurs de houblon se rassemblent aussi immanquablement dans un autre « temple », celui de la mythique Guinness Storehouse.
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(Presque) perdu dans les montagnes de Bosnie

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(Presque) perdu dans les montagnes de Bosnie

C’était notre dernière journée en Bosnie-Herzégovine. Avec la collègue photographe Jessica Garneau, j’arpentais le pays depuis deux semaines pour un reportage sur la Bosnie d’aujourd’hui, celle qui n’a pas fini de se relever du conflit armé ayant éclaté il y a maintenant plus de 30 ans. Le plan : un aller-retour entre Sarajevo et Visegrad, à l’est, à la frontière de la Serbie.
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2022 et le second regard

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2022 et le second regard

CHRONIQUE / En 2022, j’ai péché par excès. Excès de « trop » et de « pas assez », d’un extrême à l’autre, à la recherche d’un retour à la normale qui est loin de s’être manifesté comme prévu. Reprendre la route après deux ans de pandémie aura été une aventure insoupçonnée.
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En mémoire des sacrifices de Vimy

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En mémoire des sacrifices de Vimy

CHRONIQUE / Un énorme drapeau canadien flotte là où près de 3600 Canadiens ont perdu la vie en 1917. Comme un peu partout au nord de la France, l’unifolié trône en évidence à la crête de Vimy, là où le centre des visiteurs du Mémorial national du Canada à Vimy est érigé. Là, on s’engage dans les tranchées comme quelque 10 600 soldats de chez nous pendant la Première Guerre mondiale. C’est le deuxième arrêt sur la Route du souvenir canadien, nouvellement inaugurée. 
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L’histoire méconnue des tunnels d’Arras

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L’histoire méconnue des tunnels d’Arras

CHRONIQUE / Elle est toute nouvelle, la Route du souvenir canadien, dans le nord de la France, pour commémorer les lieux où ont combattu les Canadiens pendant les Première et Deuxième Guerres mondiales. Le long de ses quelque 400 km, le parcours honore la mémoire des 500 000 jeunes soldats de chez nous disparus à Vimy, Dieppe ou encore sur les plages de Normandie.
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Deux grains de sable de Jordanie... à Oaxaca

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Deux grains de sable de Jordanie... à Oaxaca

CHRONIQUE / Le centre historique d’Oaxaca étincelait sous le soleil d’octobre. On n’y succombait pas sous la même chaleur accablante qu’on trouve dans les zones quasi désertiques plus au nord du Mexique. Là, on s’accroche naturellement les pieds dans les galeries d’art. Naturellement parce que l’art s’y décline de 1001 façons, jusque dans les rues, au détour des maisons colorées de la vieille ville, notamment dans le quartier de Jalatlaco, où les murales se côtoient en plus grand nombre.
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Belfast et la mémoire du Titanic

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Belfast et la mémoire du Titanic

CHRONIQUE / Entre Dublin et Belfast, on passe de l’Irlande à l’Irlande du Nord, de l’Europe au Royaume-Uni. C’est là aussi, quelque part, que la connexion cellulaire s’arrête, là, quand on passe d’un territoire à l’autre et qu’on a oublié de se prévaloir de la couverture d’un réseau international.
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Réhypothéquer la maison pour huit mois à l’école de la vie

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Réhypothéquer la maison pour huit mois à l’école de la vie

CHRONIQUE / Inculquer les valeurs de dépassement de soi, de persévérance et d’ouverture d’esprit à leurs enfants : c’est l’objectif derrière une grande échappée familiale planifiée par les Sherbrookoises Aurore Vincent et Stéphanie Hoarau. Avec Kenzo, 10 ans, et Emy, 8 ans, elles partiront le 5 janvier pour huit mois autour du monde, un périple qui mènera la petite famille en Amérique du Sud, en Océanie et en Asie.
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Londres sans se ruiner

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Londres sans se ruiner

CHRONIQUE / Elle est belle Londres, surtout quand le soleil plombe sur la Tamise et que le ciel tout bleu tranche avec le rouge des autobus à deux étages. Elle est belle, même si la climatisation ne semble pas s’être frayé un chemin partout au pays du roi Charles. Elle est belle, même s’il faut se défoncer les poches pour profiter de ses principales attractions. Mais on peut certainement y déambuler sans (trop) se ruiner.
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À tombeau ouvert vers Zipolite

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À tombeau ouvert vers Zipolite

CHRONIQUE / Il faisait déjà nuit noire quand l’avion s’est posé sur la piste de Huatulco, dans l’État d’Oaxaca, dans le sud du Mexique. Pas qu’il était très tard, mais la lumière s’était dissipée depuis une bonne heure déjà. À pied, les passagers sont entrés dans le petit terminal avant d’en ressortir presque aussitôt devant une rangée de taxis au prix exorbitant.
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Londres, chère et moderne

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Londres, chère et moderne

CHRONIQUE / Il faut des poches royalement profondes pour s’attarder à Londres, entre le palais de Buckingham et l’abbaye de Westminster. C’est un peu la faute de la livre sterling, avantagée par le taux de change, des prix élevés et de la modernité des modes de paiement, qui nous fait oublier à quel point le compte en banque se dégarnit.
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À vélo sur les îles d’Aran

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À vélo sur les îles d’Aran

CHRONIQUE / Pleuvra? Pleuvra pas? La question s’impose presque chaque matin, en Irlande, au moment de planifier la journée. Les menaces du ciel gris sont tellement courantes qu’on accepte d’emblée qu’on finira probablement trempé un de ces quatre. Mais pour certaines expéditions, où les abris couverts ne sont pas légion, mieux vaut espérer une journée lumineuse. Comme pour aller aux îles d’Aran, dans l’ouest du pays, au large de Galway, pour voir entre autres de vieilles forteresses de pierre.
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Sarajevo, la Jérusalem des Balkans

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Sarajevo, la Jérusalem des Balkans

CHRONIQUE / La cathédrale du Cœur-de-Jésus s’impose comme lieu de rassemblement dans la vieille ville de Sarajevo, en Bosnie-Herzégovine. Flanquée d’une statue du pape Jean-Paul II, pape ayant visité la capitale en 1997 après la guerre de Bosnie, elle a comme parvis une petite place publique comme on en trouve peu dans le quartier. Elle est aussi entourée de terrasses et d’un musée portant sur le génocide de Srebrenica.
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Sousse et Kairouan, joyaux historiques de la Tunisie

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Sousse et Kairouan, joyaux historiques de la Tunisie

CHRONIQUE / Bien que petite, la Tunisie ne peut assurément pas être visitée en une seule courte semaine. Même deux semaines seront insuffisantes pour explorer ses principaux atouts sans trop se fatiguer. Surtout, c’est que la chaleur mettra à l’épreuve l’énergie de tout conducteur qui se croira capable de filer sur les routes tunisiennes pendant plusieurs heures sans s’arrêter. Il faut donc accepter de se donner du temps.
Jonathan Custeau
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Il est où le bonheur (de voyager)?

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Il est où le bonheur (de voyager)?

CHRONIQUE/ « Voyager, c’est censé être amusant! » disait la collègue fin juin, début juillet, alors que les aéroports disparaissaient sous des piles de valises et que des centaines de vols étaient tout simplement annulés. Je l’avais citée à ce moment-là. Je la cite de nouveau pour sa sagesse et parce que je me suis posé la question : est-ce vraiment le moment de voyager?
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Sur les traces de l’Empire romain en Tunisie

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Sur les traces de l’Empire romain en Tunisie

CHRONIQUE / La mémoire joue parfois de ces tours qui font qu’on ne se souvient plus de tout avec la plus grande précision. Le Colisée de Rome, enseveli sous une quinzaine d’années de souvenirs, m’apparaît un peu flou. Il m’avait impressionné, mais je ne saurais en décrire les dimensions, si bien que je n’aurais pas pu dire, en entrant dans l’amphithéâtre d’El Jem, en Tunisie, laquelle des deux constructions était la plus imposante.
Jonathan Custeau
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Qu’est devenu Couchsurfing?

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Qu’est devenu Couchsurfing?

CHRONIQUE /Jeune journaliste, après avoir traversé l’Atlantique pour la première fois, j’ai découvert par hasard le site web Couchsurfing, qui permet d’offrir un divan ou un lit gratuitement aux visiteurs de passage. J’ai bien écrit «site web». C’était avant les téléphones intelligents. Avant les applications mobiles. Mais c’était malgré tout très tendance.  
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La fin des voyages improvisés?

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La fin des voyages improvisés?

CHRONIQUE / La première fois que j’ai traversé l’Atlantique, j’avais presque tout planifié au quart de tour. Des mois avant le départ, j’ai lu tout ce que je pouvais trouver sur Paris, Barcelone et Rome et j’ai dressé des listes des attractions en les divisant par quartier. C’était, selon moi, le meilleur moyen de ne rien manquer. Tous les musées dignes d’intérêt, toutes les églises d’époque (donc presque toutes les églises) et toutes les rues coquettes s’étaient taillé une place dans le palmarès.
Jonathan Custeau
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Mascate, la capitale discrète

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Mascate, la capitale discrète

CHRONIQUE / La capitale d’Oman, Mascate, détonne avec la démesure de Dubaï, pourtant à moins de deux heures à vol d’oiseau. Étendue, elle vacille entre traditions et modernité, un heureux mélange qui permet de passer des maisons traditionnelles à l’extravagance de l’Opéra royal ou du palais du sultan.
Jonathan Custeau
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L’art apaisant de Djerba

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L’art apaisant de Djerba

CHRONIQUE  / La Tunisie, dans l’imaginaire collectif, est un joyeux mélange de stations balnéaires, de dunes que piétinent des chameaux nonchalants et d’oasis où s’empiffrer de dattes bien fraîches. Ses plages de Sousse et d’Hammamet, notamment, attirent les Européens en quête d’un climat chaud et sec. C’est qu’il ne pleut presque jamais en Tunisie. Mais entre les grains de sable dorés se faufile un vent de fraîcheur, au propre comme au figuré, sur l’île de Djerba, bien au sud du pays.
Jonathan Custeau
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Un grand canyon et des maisons en briques de terre

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Un grand canyon et des maisons en briques de terre

CHRONIQUE / Quand le GPS ne s’y retrouve plus, c’est qu’on s’enfonce profondément dans de plus petites communautés. Pour dire vrai, c’est la carte hors-ligne d’Oman que j’avais téléchargée à l’hôtel, en début de parcours, qui ne suffisait pas à la tâche. Dans tout le pays, elle peinait à donner des indications justes, mais encore plus dans le village d’Al-Hamra, où je devais passer la nuit.
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Sbeïtla, des ruines romaines moins connues en Tunisie

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Sbeïtla, des ruines romaines moins connues en Tunisie

CHRONIQUE / Un arc de triomphe apparaît dans la lunette droite de la camionnette. Je sursaute en m’extirpant de la somnolence infligée par la chaleur et la route tunisienne. La ville de Sbeïtla, à près de trois heures à l’ouest de Sousse ou à trois heures et demie au sud de Tunis, se déployait en silence sous mes yeux.