« Je ferais l’ajout de cours d’économie, a tout de suite lancé Jean-Simon Desrochers. Ce serait très intéressant et pertinent. Aussi, j’ajouterais des cours d’éducation sexuelle parce que je crois qu’il est important d’éduquer les jeunes à ce sujet», exprime le jeune homme.
«Il y a plusieurs étudiants, surtout des gars, qui manquent d’intérêt pour l’école. Il faudrait ajouter plus d’options de cours qui les rejoignent comme la mécanique ou l’ébénisterie», propose quant à lui Pierre-Alexandre Larouche.
«Moi, je réduirais le nombre de cours de base ou du moins, je les simplifierais. En français par exemple, on a pas besoin de savoir comment se nomme toutes les parties d’une phrase ou d’un texte, ça nous sert à quoi plus tard», se questionne Amélie Laberge.
«On devrait avoir des cours qui nous permettent de nous préparer à la vie adulte comme apprendre à cuisiner, à faire ses impôts et même à coudre», croit pour sa part Sarah-Maude Lespérance.
Sandrine Bédard abonde dans le même sens. «C’est important de se préparer pour lorsqu’on vivra en appartement. Même en 4e secondaire, je suis convaincue qu’il y en a qui ne savent pas faire cuire des pâtes. Par contre, pour ma part, je ne crois pas qu’il faille réduire le nombre de cours de français. Bien connaître sa langue, c’est essentiel», affirme la jeune femme.
Un autre élément qu’amélioreraient les étudiants s’ils en avaient le pouvoir, et qui fut soulevé plus d’une fois lors de la discussion, les conditions de travail des enseignants.
«Je trouve que les enseignants ne gagnent pas assez cher et sont beaucoup trop occupés. Leurs conditions de travail ne sont pas évidentes», soutient Charles-Antoine Lapointe.
D’autres étudiants partagent le même point de vue rappelant au passage que le métier d’enseignant en est pour toutes ces raisons un de moins en moins populaire auprès des jeunes.