Ils sont entre autres 82 % à juger qu’il est important d’évoluer dans une organisation qui vise d’abord et avant tout à répondre aux besoins de ses membres ou de la communauté. Ce pourcentage grimpe à 86 % lorsqu’il est question d’offrir une grande autonomie dans le choix des tâches et à 87 % pour améliorer la société dans l’objectif de la rendre meilleure. Par ailleurs, 72 % des 18 à 34 ans croit qu’il est important qu’une organisation ait des principes de gouvernance démocratique où chaque personne peut voter.
Le sondage de Léger a également permis de mettre en lumière que 73 % des répondants considèrent que l’entrepreneuriat est un excellent choix de carrières.
«Considérant que l’entrepreneuriat collectif n’est pratiquement jamais abordé ou présenté dans les cursus scolaires, il n’est pas étonnant que les jeunes aient une mauvaise connaissance de l’économie sociale, explique Béatrice Alain, directrice générale du Chantier de l’économie sociale. On constate pourtant que ce modèle correspond entièrement à leurs aspirations. Il existe donc un besoin évident de les outiller, afin de leur permettre de créer des entreprises qui, au même titre que les 11 200 entreprises d’économie sociale existantes au Québec, correspondent à leurs ambitions et contribuent à la vitalité économique et sociale de leurs communautés.»