Cette idée de reproduire les maisons des gens vient de sa femme Julie Lavoie. « Elle trouve toujours des bonnes idées comme ça et j’avais déjà entendu des gens me dire qu’ils aimeraient ça avoir une réplique de leur maison, donc j’ai commencé ça, j’ai fait des tests avec ma maison et j’avais des bons commentaires », explique-t-il d’entrée de jeu. Depuis, il réalise quelques projets de maison « ici et là » grâce au bouche-à-oreille, mais ce dernier commence à rendre l’information davantage publique.

La reproduction de maison, telle que M. Lalancette l’a fait, peut prendre jusqu’à cinq jours. Cela dépend du bâtiment « D’une maison à l’autre, c’est différent. Celle de ma voisine, par exemple, je la connaissais vraiment par cœur, de la façade, mais quand quelqu’un m’envoie des photos de sa maison et que c’est une maison que je ne connais pas du tout, par les photos et les détails qu’on m’a envoyés, ça peut prendre jusqu’à cinq jours au total », mentionne Christian Lalancette.

Les étapes de reproduction

Pour faire reproduire sa maison le plus fidèlement possible, le copropriétaire de la boutique Anizel Design demande des photos de la façade ou de l’angle voulu de la maison, ainsi que les plans de la résidence, si cela est possible. Une photo de la finition extérieure, vue de près, est également demandée afin de réaliser le tout dans les moindres détails. « Chaque maison a toujours quelque chose qui l’a démarque des autres, et c’est ce que je recherche toujours. »

Ce dernier souligne que la tâche se divise en trois étapes et la première se déroule à l’ordinateur. « En gros, c’est comme faire de l’architecture au début. Il faut bâtir un plan de maison à partir de photos sur un software. Je travaille avec un sofware pour le laser, avec lequel j’ai appris des façons de bâtir des plans les plus réalistes possible. Par la suite, il faut séparer ce plan-là par couches, parce que je veux faire ressortir un peu la maison, c’est le but dans le cadre, mais sans en faire une maison 3D, donc je regarde les points que je veux faire ressortir et je sépare le plan par couches. Quand je suis prêt, je le sors dans ma machine », décrit-il.

Mais le travail ne s’arrête pas là. « Après, c’est la finition. Il y a du sablage, de la peinture, donc je dois trouver les couleurs les plus proches possible et faire ressortir les points de démarcation. C’est pas mal en trois étapes, monter un plan, sortir le produit et peinturer », résume M. Lalancette.

Unique

Ces cadres uniques, Christian Lalancette les vend 150$ pièce, un prix justifié par le temps de travail de chaque projet.

Il est possible de jeter un coup d’œil à ses créations sur le site Web de la boutique Anizel Design ou sur la page Facebook de l’entreprise.