L'actuelle négociation entre le gouvernement et le front commun syndical concerne davantage de travailleuses que de travailleurs.

Une question de la députée solidaire de Sherbrooke, Christine Labrie, a brassé l'Assemblée nationale. Les mots « exploiter les femmes » s'ajoutent à la liste des expressions maintenant interdites au Salon bleu. Mais au-delà du débat parlementaire, si les statistiques démontrent année après année que les femmes subissent une inégalité continuelle, comment qualifier cette situation si on refuse le mot exploiter?