L’ancien organisateur politique et producteur de télévision occupait ce poste depuis 2017.

Radio-Canada n’a pas voulu confirmer ou infirmer l’information, ni évoquer les raisons possibles de son départ.

La nouvelle de cette démission, qui a circulé beaucoup à l’interne lundi, arrive soudainement, sans éléments annonciateurs.

Durant la dernière année de son mandat, Michel Bissonnette a notamment dû gérer tout le dossier très délicat entourant la crise du « mot en N », qui a opposé les services français et anglais de Radio-Canada.

M. Bissonnette arrivait du privé lorsqu’il a été nommé vice-président principal du diffuseur public. Cofondateur de la maison de production Zone3, un joueur majeur de l’industrie de la télévision, il avait contribué à la production de titres comme Infoman, À la di Stasio, Ma maison Rona et Les francs-tireurs.

Auparavant, M. Bissonnette a notamment œuvré chez Vidéotron et à TVA. Il avait entrepris sa carrière chez Publicis BCP à la fin des années 80.

Michel Bissonnette a aussi eu une carrière en politique, d’abord à titre de président de la Commission-Jeunesse, puis comme conseiller spécial au Parti libéral du Québec. Il a d’ailleurs présidé l’ultime campagne électorale de Jean Charest en 2012.

Au cœur de la transformation numérique à Radio-Canada, Michel Bissonnette a tenté de rallier une partie de l’industrie et proposé de jumeler les contenus des grands diffuseurs sur une seule et même plateforme. Sa proposition n’a hélas pas été retenue par la concurrence.

En janvier 2021, il avait dû offrir des excuses publiques pour avoir séjourné en Floride durant le mois de décembre, contre les recommandations des autorités de la santé publique.

Michel Bissonnette n’a pas répondu à nos appels lundi.