A+ pour l’École du rock
Les jeunes, qui se consacrent au projet depuis le mois de janvier, n’ont pas hésité à piger dans le répertoire musical de leurs parents alors que la musique de Queen et de Kiss résonnait entre les murs du Théâtre du Palais municipal. Ces classiques du rock s’imbriquaient entre des pièces davantage actuelles, dont celles appartenant à Ariane Moffatt, Imagine Dragons et Anna Kendrick.
Curieusement, la nervosité était palpable dans la salle, et non sur la scène. Cela s’explique par un public constitué des proches des vedettes d’un soir.
La soirée a débuté en lion avec un jeune Freddy Mercury, qui a lancé un doublé de Queen, accompagné d’une chorale et de plusieurs danseurs. Sans le savoir, La Baie a accueilli la version le plus attendrissante de la pièce Zombie des Cranberries. Avouons que le rock n’aura jamais été aussi émouvant.
Ils étaient plus de 150 jeunes à participer à cet effort de groupe, et ainsi à se démarquer à leur façon. Les vedettes de la soirée auront été sans contredit les dizaines d’élèves provenant des classes de maternelle. Ils étaient nombreux, dans la salle, à réclamer leur attention en les saluant. Force d’admettre qu’ils ont « volé le show ». Le charme du jeune garçon qui a interprété en duo la pièce Sad Song a lui aussi retenu l’attention de plusieurs.
Tournage d’un vidéoclip
Le public aura, lui aussi, été plongé dans l’industrie du spectacle l’instant de cette soirée. La participation des spectateurs a été requise pour l’enregistrement d’un vidéoclip mettant en vedette les Mini-Mordicus. À l’instar de réels figurants, les personnes qui participaient à cette soirée ont dû refaire la même séquence à plusieurs reprises. Le résultat se retrouvera dans le prochain vidéoclip de la formation Mordicus.
Le spectacle s’est terminé sur un ton survolté alors que les quelque 150 enfants ont rejoint l’initiateur de ce projet, le professeur d’anglais et chanteur du groupe Mordicus, Maxime Desrosiers, qui interprétait Yellow Submarine en compagnie de jeunes chanteurs. D’ailleurs, une reproduction du mythique sous-marin associé aux Beatles occupait la scène.
L’implication des jeunes ne se limitait pas qu’à la scène et à la technique du spectacle. C’est d’ailleurs un placier haut comme trois pommes qui nous a conduits à notre siège. Une vidéo présentée en début de soirée a permis de prendre connaissance du travail des autres équipes, dont celle du journalisme et de la publicité.
Cette soirée remplie de fierté a permis de démontrer qu’il n’y a pas que Maxime Desrosiers qui a tout ce qu’il faut pour réussir à l’École du rock.