
Le chantier de Métaux BlackRock en branle
En matinée, les premières opérations destinées à déboiser le futur site de l’usine, sur une superficie de 12,6 hectares, ont débuté. Le travail a été effectué à l’aide d’une première machine multifonctionnelle et d’un transporteur, sous la supervision des travailleurs de la firme Conseiller forestier Roy.

Ces opérations laisseront ensuite place à des travaux de dynamitage ainsi qu’à l’excavation de centaines de tonnes de gravier déposées par le passé par l’administration portuaire, explique Martin Bélanger, responsable sur le chantier pour Métaux BlackRock.
Les volumes de gravier seront amoncelés afin d’être récupérés pour un usage futur, tandis que les arbres non commerciaux seront déchiquetés pour produire des copeaux.

Selon l’échéancier prévu, trois semaines de travail sont nécessaires pour réaliser le déboisement du site. Dès mardi, d’autres pièces de machinerie forestière y seront transportées.
Bien que le projet n’en soit qu’à ses balbutiements, Martin Bélanger a précisé que les travaux de terrassement devraient être « assez impressionnants », avec l’entrée en scène des pelles mécaniques pour enlever la couche de gravier, qui atteint parfois deux mètres d’épaisseur, sur une très grande surface. Cette accumulation représente plusieurs milliers de tonnes.

M. Bélanger, de Métaux BlackRock, a précisé que les contrats pour cette partie des travaux ne sont pas encore signés. Ce dernier prévoit que deux mois de travaux de terrassement et de préparation de terrain seront nécessaires pour asseoir la future usine.
Parallèlement aux travaux réalisés à Grande-Anse, les travailleurs forestiers de la région de Chibougamau se préparent à effectuer le déboisement de 200 hectares de terrain où sera exploitée la future mine d’où seront extraites annuellement trois millions de tonnes de minerai destinées à la production de 830 000 tonnes de fonte métallique de vanadium, titane et magnétite.
Interrogée sur le sujet, Line Choquette, directrice de Développement Chibougamau, a confirmé que les travaux avaient été entamés sur le site de la mine, mais elle n’était pas en mesure de confirmer la nature de ceux-ci.