Selon un communiqué transmis vendredi par le Syndicat national des travailleuses et travailleurs des pâtes et papiers d’Alma (SNTTPP d’Alma) et le Service des communications de la CSN, des enquêteurs auraient confirmé, dans un rapport transmis au ministère du Travail, « la présence de 13 briseurs de grève » et que « la plupart de ces scabs ont été embauchés quelques mois à peine avant que PFR jette ses employés à la rue »
« Pour PFR, négocier signifie nous jeter à la rue pour nous appauvrir jusqu’à ce que nous acceptions de nous faire imposer une convention collective qui date de plus d’un an, signée dans les autres provinces de l’Est du Canada », dénonce le vice-président du SNTTPP d’Alma, Daniel Bilodeau.
« Il faut dénoncer l’attitude de cette multinationale qui méprise ses employés de la région. Ce n’est pas vrai que la réalité des travailleurs du Saguenay–Lac-Saint-Jean est la même que celle des travailleurs des Maritimes et de l’Ontario », ajoute la vice-présidente du Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay–Lac-Saint-Jean–CSN, Marie-Pier Ouellet.
Selon M. Bilodeau, le recours à des briseurs de grève en dit « long sur l’attitude méprisante et cavalière des dirigeants de PFR envers les gens qui font fonctionner leur usine ».
Les 240 membres du SNTTPP d’Alma réclame des aménagements pour la conciliation travail et vie personnelle. Les négociations sont au point mort, souligne le communiqué de presse.
Mercredi, 80 travailleurs en lock-out ont manifesté devant les installations félicinoises de l’entreprise.
Ils se sont retrouvés à la rue le 4 juillet.