C’est ce qu’a indiqué le porte-parole de PFR, Louis Bouchard, en fin d’après-midi, mercredi. L’entreprise n’a plus les inventaires de bois nécessaire pour approvisionner les deux scieries du Lac-Saint-Jean. Elle avait déjà procédé à la fermeture de la scierie de Saint-Thomas-Didyme, plus tôt ce printemps, en raison des problèmes de marché et aussi d’approvisionnement en bois.

L’entreprise n’est toutefois pas en mesure d’évaluer, pour le moment, les pertes dans les inventaires dans les secteurs de récolte où des incendies ont fait rage, tout comme l’état des équipements utilisés pour la coupe et le transport.

«Il y a des endroits où il est impossible d’aller. Il faudra attendre avant de connaître l’état de la situation», précise Louis Bouchard.

En ce moment, l’entreprise tente de récupérer de la machinerie lourde afin de limiter les pertes des entrepreneurs forestiers. Selon Louis Bouchard, ces équipements pourraient aussi être mis à la disposition de la SOPFEU pour la construction de tranchées ou autres infrastructures pour contrer les incendies. PFR a déjà collaboré avec l’organisme en fournissant des équipes ainsi que de la machinerie pour réaliser des interventions d’urgence qui permettent dans bien des cas de protéger les communautés.

Toujours selon le porte-parole de la papetière, la situation se résorbe sur la Côte-Nord avec la pluie. Pour le moment, malgré un feu toujours en activité au nord de Notre-Dame-de-Lorette, la situation est considérée comme stable au Lac-Saint-Jean. «Nos efforts sont vraiment concentrés en Abitibi en ce moment. L’important reste la sécurité de nos équipes», a conclu le porte-parole de l’entreprise.