
Vers un nouveau plan d’action pour la santé mentale
L’activité de réseautage rassemblait des employés du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS), du milieu communautaire et de commissions scolaires, notamment, et ce, tant pour les adultes que pour les jeunes.
Catherine Belley, chef de service en santé mentale à l’hôpital de Chicoutimi et au CIUSSS du Saguenay-Lac-Saint-Jean, explique que les différents intervenants étaient réunis pour faire des mises en situation et mettre en commun leur expertise et leurs connaissances. Ils ont aussi pu discuter des services qu’ils offrent à la population.

« Il y a des manques et des besoins. On va travailler sur certains vides de services, car on entend la population qui nous dit qu’elle a des besoins. L’activité va nous aider à cibler quelles sont les problématiques et à travailler sur les bonnes choses en tant que Table locale de concertation », explique Mme Belley, ajoutant qu’il y a six tables du genre dans la région, soit trois au Saguenay et trois au Lac, qui se rapportent à la grande table régionale.
La coordonnatrice de l’Association des parents d’adolescents de Chicoutimi, Louise Lebel, ajoute qu’il y a un grand besoin au niveau des familles en matière de support et d’accompagnement.
« On se rend compte sur le terrain qu’on ne connaît pas tout ce qui se donne dans le réseau, et le réseau ne sait pas tout ce qui se donne chez les organismes communautaires. L’objectif est d’apprendre à se connaître, à se faire confiance, à travailler en collaboration pour répondre aux besoins de la population », mentionne Mme Lebel.
Plan d’action
L’activité de réseautage, qui a vite suscité l’intérêt des intervenants du milieu, permettra de mettre en place un plan d’action à l’aide de la cueillette des besoins qui aura été faite.
« On va cibler trois problématiques sur lesquelles on va travailler dans la prochaine année. La Table locale de concertation en santé mentale et dépendance de Chicoutimi va se créer des sous-comités qui vont travailler sur ce qui a émergé aujourd’hui, mais également de ce qu’on a entendu des clientèles et de la population qui sont venues nous rencontrer », explique Mme Belley.