
Une vague d'encouragements pour Evie-Liane Petiquay
Rencontrée au Tournoi Bantam de Saint-Bruno, sa mère Nancy Jean-Pierre mentionnait au Quotidien que sa fille a reçu des dizaines de messages positifs pour l’encourager à ne pas lâcher son combat contre le racisme au hockey. Parmi les témoignages reçus, un provient même de la France.
« Bonjour, je m’appelle Fabien et je suis de France et je joue au hockey en loisir. J’ai eu l’occasion de lire un article et ton témoignage du racisme dans le hockey et j’ai été profondément choqué (…) Je voulais juste t’envoyer un message d’encouragement pour que tu saches que tu es soutenue même de l’autre côté de l’Atlantique. Bonne continuation dans ton combat et surtout bonne continuation au hockey », pouvait-on lire.
Alors qu’elle se préparait à sauter sur la glace avec son équipe pour une première partie dans ce tournoi, Evie-Liane avouait que tous ces messages l’encourageaient à continuer de jouer au hockey.
« Ça fait du bien. On me dit de ne pas lâcher. Je suis stressée un peu, mais mon équipe est là. On a mis du ruban rouge sur nos bâtons pour dire que l’on est contre le racisme au hockey. »
Faits à noter, les Bulldogs ont remporté leur première partie 5-1 et Evie-Liane a mérité l’étoile du match en ayant marqué 1 but et 3 passes.

51e édition
Cette 51e édition du Tournoi Provincial Optimiste Bantam de Saint-Bruno a débuté le 5 février et se terminera ce dimanche. Seulement 16 équipes, toutes de niveau simple lettre, participent à cette édition 2020.
« L’année passée, on avait 36 équipes, dont une vingtaine dans le hockey double lettres et cadet. Le tournoi se déroulait sur deux fins de semaine. Mais cette année, le cadet a décidé d’organiser leur showcase en même temps que notre tournoi, donc ça nous a pénalisé », a précisé Martin Bouchard, président et registraire du tournoi. Cette diminution dans le nombre d’équipes entraîne aussi une perte de revenus pour l’aréna. « En temps normal, ça joue entre 10 000 $ et 20 000 $ juste pour le tournoi quand il est sur deux semaines. Cette année, ce sera seulement quelques milliers de dollars. »

Un bénévole impliqué
Malgré tout, Martin Bouchard adore ce tournoi, lui qui s’implique bénévolement depuis des dizaines d’années.
« J’ai connu les débuts, car j’ai joué dans les premières années du tournoi. Après ça, je me suis impliqué en nettoyant les chambres des joueurs et j’ai continué de monter les échelons », racontait le président.
Même à l’âge de 65 ans, il continue d’être camionneur et comme le tournoi lui tient particulièrement à coeur, il n’hésite pas à prendre congé afin de donner de son temps.
« Ça fait environ 20 ans que je prends deux semaines de vacances pour m’occuper du tournoi. Pour moi, c’est la meilleure affaire, car j’aime ça m’impliquer pour le hockey. »