
Saguenay: le masque prend place dans les commerces régionaux
«Ça se passe bien», selon deux responsables de l’accueil à Place du Royaume. Près de chaque entrée à ce centre commercial, une personne est installée à côté d’une table afin de veiller au respect de la nouvelle règle. Cette personne s’assure que chacun porte un masque et peut intervenir si la règle n’est pas respectée. Le responsable Bruno Legendre n’a dû intervenir qu’une seule fois samedi matin, après plus d’une heure à son poste. «Je suis vraiment surpris, ça se passe très bien. Il n’y a eu qu’une seule personne qui n’avait pas son masque à son arrivée, une adolescente. Elle cherchait dans son sac, mais finalement elle a accepté que je lui en donne un», a-t-il expliqué.
En effet, il est possible de se procurer un masque presque partout s’il y a un oubli. À Place du Royaume, on offre un masque jetable à ceux qui arrivent sans couvre-visage. Même chose chez Eggsquis, le restaurant à déjeuner situé à Place du Saguenay. À la boutique Rose Bonbon de Chicoutimi, on offre un masque «au prix coûtant». Il n’y a pas eu de problème non plus à ces deux endroits samedi matin. «C’est vraiment merveilleux», a d’ailleurs lancé l’assistante-gérante chez Eggsquis, Stéphanie Beaucage. Elle n'a averti qu'une seule personne qui s’était levée pour aller aux toilettes et avait oublié de se couvrir le visage.

Dans tous les cas, il s’agit d’une période d’adaptation pour les gens. «Plus vite on respecte les règles, mieux ça va aller. Tout est une question d’éducation», a souligné la propriétaire de la boutique Rose Bonbon, Caroline Leclerc. Elle explique que le port du masque est également une première pour elle et ses employés, mais que c’est de l’adaptation. Elle ajoute que même les enfants portent le masque. Les jeunes enfants étaient presque tous masqués à Place du Royaume également.


Bref, comme plusieurs, M. Legendre croyait qu’il aurait du travail ce matin afin de faire respecter la consigne, mais les gens sont compréhensifs selon lui. «Je pensais que les gens allaient s’obstiner, mais non!»
Pour l’instant, tous sont unanimes: tout se déroule bien.
