
Rio Tinto: les Métallos réclament aussi une commission parlementaire
« Depuis une dizaine de jours, on voit les différents partis se lancer la balle de part et d’autre de l’Assemblée nationale. Tout le monde a joué dans cette entente. Les péquistes et les libéraux ont chacun renégocié des bouts et maintenant, ce sont les caquistes qui sont en position d’avoir leur mot à dire. Une analyse studieuse et publique de l’entente, qui déboucherait sur une réelle écoute des intervenants régionaux, permettrait un regard plus objectif sur le débat », a mentionné par voie de communiqué le président du Syndicat des travailleurs de l’aluminium d’Alma, Sylvain Maltais.
Les Métallos craignent un désengagement de Rio Tinto, qui a suspendu les projets de centre de billettes à Alma et de 16 nouvelles cuves à l’usine AP60 d’Arvida, il y a quelques semaines. « Les parlementaires peuvent apporter un éclairage important sur le contrat social qui devrait lier l’État et une multinationale comme Rio Tinto. Est-ce que les Québécois en ont pour leur argent ? Lorsque Rio Tinto remet systématiquement en question sa part du contrat, il y a lieu de discuter du contrat social dans un exercice transparent », a ajouté le représentant du Syndicat des Métallos au Saguenay-Lac-Saint-Jean, Alexandre Fréchette. Annie-Claude Brisson