
Retour aux sources pour le 20e Rase-O-thon Marie-Hélène Côté
Le président de la Fondation Sur la pointe des pieds, Jean-Charles Fortin, a qualifié le dévoilement final de « retour en arrière ». En effet, les organisateurs ont profité de la situation pour retourner aux sources.
« Lors du tout premier Rase-O-thon, ça s’était fait dans la cour arrière des parents de Marie-Hélène Côté à Saint-Bruno au Lac-Saint-Jean. Et là, le 13 juin, pour le dévoilement, nous ferons une captation en direct de son père Réjean Côté qui va se faire raser dans sa cour, comme il y a 20 ans », a expliqué le président.
M. Fortin a été agréablement surpris de constater que les participants du Rase-O-thon souhaitaient continuer l’aventure lorsqu’il les a sondés sur la tenue de la campagne. « Les gens sont conscients que la pandémie est une chose, mais en dépit de cela, les jeunes atteints de cancer ont toujours les mêmes problèmes », a-t-il ajouté.
Dans le contexte actuel, les objectifs monétaires visés ont changé, comme l’a mentionné le président de la Fondation. « Au départ, on visait 100 000 $, mais on serait très content avec 50 000 $. En fait, cette année, ce n’est pas le montant l’important, c’est que les gens réalisent que malgré la pandémie, les jeunes ont des besoins. »
Il rappelle d’ailleurs qu’il est toujours possible de s’inscrire au Rase-O-thon, et ce, jusqu’au 29 mai.
D’autres changements
À la suite de l’annulation de l’expédition en ski prévue à la fin avril au Nunavik, les membres de la fondation Sur la pointe des pieds ont tenu à rappeler aux jeunes qu’ils ne sont pas seuls. De là, le concept Nord en boîte est né. « On a envoyé un colis à chacun. Le colis contenait des enveloppes et des boîtes à ouvrir chaque jour. C’étaient des activités à réaliser, soit chacun chez soi ou virtuellement », a dévoilé Jean-Charles Fortin.
Parmi les activités, il y avait des séances de méditation virtuelle en nature, des recettes de pain banique et un cercle de partage.
