
Réaliser l’impossible pour Nathan : l’aide de la population demandée pour trouver une idée innovante
« Nous avons probablement réussi à amasser 800 000 $ jusqu’à présent. L’objectif est encore loin, mais on y croit et on ira jusqu’au bout. Ce n’est pas facile avec la COVID. Les activités sont difficiles à mettre en place. Nous ne pouvons pas organiser de souper ni de déjeuner, où les montants amassés seraient probablement beaucoup plus élevés », a expliqué Mario Gagnon, de la Caserne de jouets Saguenay, qui est un partenaire majeur de l’événement.
M. Gagnon demande donc aux citoyens qui auraient des idées pour recueillir le montant nécessaire de lui écrire sur la page Facebook de la Caserne de jouets Saguenay.

« Nathan doit recevoir son traitement d’ici deux ans pour qu’il puisse progresser. D’autres enfants l’ont reçu et les résultats sont phénoménaux, mais ce n’est pas croyable que 2,8 M$ doivent être amassés pour se le procurer. Les idées pour récolter les fonds sont difficiles à trouver. Nous devons trouver quelque chose qui aura un énorme impact et l’aide de la population est la bienvenue », a-t-il ajouté.
Il est également difficile pour la famille du petit garçon d’accepter ce défi supplémentaire.
« C’est choquant, parce que sans les restrictions de distanciation, nous pourrions faire beaucoup plus. Nous espérons qu’une idée émergera et qu’elle apportera beaucoup de fonds, parce que 2,8 M$, c’est énorme. Par chance, depuis le début de la campagne, les gens sont impliqués. Tout le monde souhaite réaliser l’impossible pour Nathan. Nous sommes capables d’y arriver », a souligné la grand-mère de Nathan, Suzanne Lafresnaye.
Le père de l’enfant, Marc André Ouellet, n’était pas sur les lieux samedi, puisqu’il se trouvait à Québec avec son fils pour ses traitements habituels. Par contre, seul celui au coût de 2,8 M$ pourrait faire la différence pour Nathan, explique Mme Lafresnaye.
« Nous avons des preuves que ça fonctionne, puisqu’ailleurs dans le monde, il y a des enfants qui ont eu de très beaux résultats après avoir reçu le traitement, mais pour cela, ils ont eux aussi dû amasser le montant requis », a-t-elle conclut.