En mêlée de presse mercredi matin à l’Assemblée nationale, la ministre a expliqué que le comité ne «repartirait pas à zéro», et poursuivrait le travail déjà amorcé. «On va regarder où on est rendu et qu’est-ce qui se passe aussi ailleurs dans le monde pour vraiment se faire une tête», a-t-elle affirmé.
Elle a assuré que le comité respecterait les points de vue et les inquiétudes de chacun. «On doit être capables d’avoir la maturité de discuter des enjeux comme ceux-là, mais dans le respect d’opinions diverses», a-t-elle soutenu.
Mme Roy n’a pas voulu s’avancer sur le mandat précis du comité, affirmant qu’il y aurait plus de détails au mois de décembre.
La ministre a laissé un flou quant à savoir si des membres de la communauté LGBTQ+ seraient présents sur le comité. «Ce n’est pas un comité de représentations à ce moment-ci. Les différentes perspectives seront analysées. Il n’y aura personne qui sera oublié», a-t-elle dit.
Le gouvernement Legault a annoncé la création du comité dans la foulée de manifestations acrimonieuses à Montréal portant sur l’identité de genre à l’école. Des controverses ont également été soulevées récemment concernant des toilettes mixtes dans des écoles et l’appellation d’une enseignante non binaire.
En point de presse, la ministre a dénoncé la polarisation. «Les extrêmes, c’est la haine et le non-respect des opinions différentes», a-t-elle dit.
Le comité devrait voir le jour avant Noël.