
Pêche blanche à La Baie: une capacité maximale presque atteinte, peut-être bonifiée
La file virtuelle était déjà longue, bien avant l’ouverture prévue pour midi. Une vingtaine de minutes a ensuite suffi pour que s’envolent les terrains disponibles pour les poissons de fond, et une heure pour la totalité des emplacements.
« Mais c’est un système que lorsque les gens cliquent sur un terrain, ça le bloque pendant 10 minutes pour laisser le temps de conclure la transaction. Ça fait en sorte que quelques terrains se sont libérés aujourd’hui (jeudi), bien que la grande majorité soit partie en dedans d’une heure hier. »
Il faut dire que près de 80 % des usagers de l’année dernière avaient renouvelé leur emplacement au préalable, ce qui ne laissait que 400 terrains pour l’ouverture.
Un engouement bien plus fort que par le passé, note Marc-André Galbrand, qui précise que les réservations se faisaient au « compte-gouttes » en ligne, lors des deux saisons précédentes. La pandémie y est pour beaucoup, selon lui.
« On a de nouveaux adeptes, c’est certain. On a aussi d’anciens adeptes qui avaient délaissé l’activité et qui sont revenus. C’est assez exceptionnel pour nous à la pêche blanche, mais la situation, on peut la constater dans d’autres domaines du plein air. Nous, on œuvre dans le plein air en général, et c’est la même chose pour nos différents partenaires, pour le ski de fond, la raquette, c’est un peu partout. »
Contact Nature se dit présentement « en réflexion » concernant la possibilité de bonifier la capacité d’accueil sur les glaces de La Baie. Si le chiffre magique de 1000 correspond normalement au maximum, différentes possibilités sont explorées pour ajouter des emplacements.