
Pas question de ramener le nom de Chicoutimi
« C’était plus humoristique qu’autre chose ! L’animateur m’a demandé pourquoi je disais souvent Chicoutimi », a expliqué la députée de Chicoutimi et ministre des Affaires municipales et de l’Habitation.
Questionnée par Le Progrès, elle a assuré ne pas avoir du tout l’intention de revenir sur l’ancien nom de la ville ou de lancer une consultation publique.
« Mais c’est vrai que j’ai eu des questions des députés. ‘‘Tu viens de Saguenay ? Saguenay, c’est un fjord ? ’’ J’ai souvent des explications à donner. Dans ma tête, dans mon coeur, je suis née à Chicoutimi. Et c’est le nom de ma circonscription. Mais il n’est pas question de rouvrir le débat », a-t-elle assuré vendredi après-midi.
Amphithéâtre
Questionnée sur l’amphithéâtre, Mme Laforest avoue que c’est « un excellent et un beau projet », mais elle rappelle que ça bloque au niveau du montage financier. Il y a une ouverture du côté de Québec, mais au fédéral, ce n’est pas encore gagné.
« S’il n’est pas accessible au PAFIR (Programme d’aide financière des infrastructures récréatives), en raison de la présence des activités de la LHJMQ, c’est quand même 20 millions $, ça va être difficile de le faire avancer.
« Des démarches ont été faites au fédéral. J’ai hâte de voir comment ça va se dessiner. C’est pour ça que je reste ouverte à voir d’autres projets », a expliqué Mme Laforest, qui a confirmé que d’autres seront présentés. Cependant, par respect pour les gens qui sont derrière les dossiers, elle a préféré ne pas les nommer.
La mairesse de Saguenay, Josée Néron, rappelle de son côté que la rencontre qu’elle a eue avec la ministre de l’Infrastructure et des Collectivités, Catherine McKenna, mercredi, à Ottawa, a été très positive. Elle lui a expliqué l’ambiguïté reliée au hockey junior majeur, comme quoi les activités de la LHJMQ ne représentent que 25 % de l’utilisation de l’amphithéâtre.
« La ministre (McKenna) est très ouverte et elle doit jaser avec la ministre Isabelle Charest (déléguée à l’Éducation au gouvernement du Québec). J’entends faire le suivi, mais je crois qu’on a quelque chose de très prometteur. Mme McKenna m’a encouragée à déposer le projet », a souligné Mme Néron.
Quant à l’autogare, Mme Laforest affirme que des discussions ont eu lieu pour assurer son financement étant donné que l’infrastructure n’est pas incluse dans le PAFIRS, qui est réservé aux infrastructures sportives.