
Pas d’autre mandat pour le préfet Lucien Boivin
Le maire de Saint-Prime a profité de l’assemblée de la MRC pour faire connaître sa décision à ses collègues. Deux ans après avoir été élu par ses pairs, Lucien Boivin laissera le poste à la fin de son mandat, le 22 novembre. Il continuera toutefois à siéger à la table de la MRC pendant les deux années où il assumera toujours son rôle de maire.
« Ma décision est liée à la charge de travail que ça demande. Quand on est maire d’une municipalité, ça demande beaucoup de travail. En même temps, le travail de préfet exige beaucoup de temps. Il y a 12 tables où j’intervenais. Je voulais être efficace. Mais travailler six jours sur sept, c’est exigeant », confirme-t-il.
Au cours des deux prochaines années où il siégera toujours à la MRC à titre de maire de Saint-Prime, il compte défendre l’idée d’élire le préfet au suffrage universel.
« C’est comme ça à la MRC de Maria-Chapdelaine et le préfet peut se concentrer sur le développement de la MRC. Il n’a pas à cumuler deux fonctions. En étant élu par le public, ça donne aussi une notoriété plus forte, estime-t-il. Je veux travailler avec les collègues pour essayer d’intégrer cette nouvelle façon de faire. »
Lucien Boivin ne sollicitera pas non plus de prochain mandat à titre de maire. « Je termine mon mandat dans deux ans. Je considère que deux mandats pour un maire, c’est la formule gagnante. Je considère que j’ai donné le meilleur de moi-même. »
Quant à la possibilité de revenir à la tête de la MRC advenant le cas où l’élection au suffrage universel serait mise en place, il refuse de se prononcer pour le moment. « C’est une réponse que je pourrai donner à ce moment-là. On traversera la rivière quand on y sera arrivé. »
En attendant, il dresse un bilan positif des deux dernières années passées à titre de préfet. « L’équipe de la MRC est performante. Ce sont des gens dédiés au développement de la MRC. On a travaillé sur le dossier du transport intermunicipal, on a fait connaître notre MRC, on a élaboré un schéma de développement et un schéma en agriculture, il s’est fait de belles choses. »
Au début de son mandat, le préfet souhaitait se concentrer sur le manque de main-d’œuvre et l’accès à Internet haute vitesse.
« On n’a pas arrêté de travailler là-dessus. Les tours de télécommunication, c’est en train de se concrétiser. Et la main-d’œuvre, on travaille là-dessus avec le programme Ose le pays des Bleuets. On travaille fort. »