
Nouvelle cohorte en management de l’hôtellerie et de la restauration au Cégep de Saint-Félicien
Cette AEC propose aux étudiants une formation qui consolidera leurs acquis en hôtellerie et en restauration tout en leur apportant de nouvelles compétences en supervision et en vision de développement d’entreprise.
Près de 50 % de la formation se déroulera en milieu de travail selon la formule d’apprentissage en milieu de travail (AMT).
L’AEC est d’une durée de 1425 heures, dont 725 heures de formation hybride, c’est-à-dire en présence physique et en ligne. À cela s’ajoute 700 heures de travail encadré directement en entreprise.
En plus d’avoir comme objectif de permettre la supervision de toutes les opérations quotidiennes des hôtels et des restaurants dans divers lieux de travail écoresponsables, les finissants pourront assister le directeur des opérations ou le directeur général dans toutes les tâches de gestion.
Le Cégep fait savoir que ce programme a été conçu en tenant compte des meilleures pratiques nationales et internationales en matière de développement durable en hôtellerie et en restauration.
Pandémie
Même si la restauration et l’hôtellerie sont deux domaines qui ont été durement touchés par la pandémie, le Cégep croit que l’engouement des consommateurs pour une offre de cuisine et d’hébergement de qualité mettant en valeur les produits et services du terroir et de proximité est bien réel.

En entrevue avec Le Quotidien, Romain Théberge, conseiller pédagogique au Service aux entreprises et aux collectivités (SEC) du Cégep de Saint-Félicien, a expliqué pourquoi la pandémie mondiale était une belle occasion malgré tout pour lancer une telle cohorte.
« Avant la pandémie, avec l’organisation du Tournant 3F, il y avait déjà une volonté de combler un besoin de main-d’oeuvre, notamment parce qu’au nord du Lac-Saint-Jean, l’offre en restauration et hôtellerie est quand même limitée. On sait que les gens s’attendent d’avoir de plus en plus une offre diversifiée en cuisine et en hébergement. »
C’est justement dans ce contexte d’émergence des besoins dans ces domaines, ainsi que l’opportunité qui est donnée aux étudiants d’évoluer rapidement dans un environnement de travail, que le SEC propose cette formation.
« Pendant la COVID-19, on sait que ce n’est pas évident ce qui se passe avec les restaurants et dans le milieu hôtelier. Par contre, il faut préparer l’après-COVID. La pandémie a aussi comme résultat d’avoir renforcé le sentiment des gens de vouloir une restauration et une hôtellerie encore plus proche des producteurs et des produits du terroir afin de vivre une expérience de proximité avec le milieu. Le timing est bon dans ce sens-là! »
Encore de la place
Actuellement, une douzaine d’étudiants, dont six Français, sont inscrits à la formation. Le conseiller pédagogique mentionne cependant qu’il reste encore quelques places disponibles.
« On a encore de la place pour trois ou quatre candidats supplémentaires. L’objectif est d’apporter une récurrence à cette formation, pour en avoir une chaque année », a mentionné le conseiller pédagogique.
Aide financière
Par ailleurs, M. Théberge ajoute que différents programmes d’aide financière sont disponibles en ce moment et que le Cégep peut accompagner les candidats intéressés dans leurs démarches.
« Le gouvernement provincial offre actuellement des mesures pour soutenir les étudiants pendant qu’ils sont en formation. C’est vraiment une bonne occasion pour quelqu’un qui veut soit consolider ses acquis en restauration et hôtellerie, ou encore pour quelqu’un qui voudrait changer de profession. »