Mme Tajima, née le 4 août 1900, est morte sur son île natale de Kikai, dans la région de Kagoshima, a précisé Susumu Yoshiyuki, un responsable du département de la Santé.
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Mme Tajima, née le 4 août 1900, est morte sur son île natale de Kikai, dans la région de Kagoshima, a précisé Susumu Yoshiyuki, un responsable du département de la Santé.
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Le suspect, identifié comme Travis Reinking, souffrirait de troubles mentaux, selon la police du Tennessee.
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«Nous n’avons rien cédé et ils ont accepté la dénucléarisation (très bien pour le monde), la fermeture de sites et la fin des essais», a écrit M. Trump sur Twitter, répondant apparemment aux commentaires d’un journaliste de la chaîne télévisée NBC News. «La route est longue avant une conclusion sur la Corée du Nord, ça va peut-être marcher, ou pas — l’avenir le dira... Mais ce que je fais maintenant aurait dû être fait il y a longtemps!» a-t-il ajouté.
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a annoncé samedi que le pays cessait ses essais nucléaires et les lancements de missiles balistiques intercontinentaux, jugeant que le site d’essais nucléaires de Punggye-ri allait fermer, car il avait «rempli sa mission». Il n’a toutefois pas évoqué le démantèlement de l’arsenal nucléaire de Pyongyang.
Cette déclaration surprise intervient avant un sommet historique qui devrait avoir lieu entre MM. Kim et Trump, en principe au début du mois de juin.
Le président américain avait salué l’annonce de Kim Jong-un, y voyant «une très bonne nouvelle pour la Corée du Nord et le monde». Mais des experts soulignent que ces décisions sont facilement réversibles.
«C’est un gros travail de relations publiques par Kim Jong-un et je pense que les gens le reconnaissent», a commenté sur CNN le sénateur républicain Bob Corker. Mais «tout le monde dans l’administration et au Congrès accueille cela avec scepticisme et prudence», a souligné le président républicain de la commission des Affaires étrangères du Sénat.
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Un kamikaze s'est fait exploser dans la matinée parmi une foule dense à l'entrée du centre où les électeurs récupéraient leur pièce d'identité avant de s'inscrire sur les registres électoraux. Depuis, les bilans n'ont cessé d'enfler tout au long de la journée.
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Lors d’une rencontre avec des chefs d’entreprise, le chef d’État de gauche a annoncé que l’Institut nicaraguayen de sécurité sociale (INSS) ne mettrait pas en œuvre cette réforme, qui devait augmenter les contributions sociales des salariés et des employeurs afin d’essayer d’équilibrer le système de retraites.
«Nous devons rétablir l’ordre, nous ne pouvons pas permettre qu’ici s’imposent le chaos, le crime, les pillages», a déclaré le président, comparant les manifestants aux gangs criminels.
Dans ce pays pauvre d’Amérique centrale, affrontement et pillages ont continué dimanche pour le cinquième jour consécutif.
Le Centre nicaraguayen des droits de l’homme (Cenidh) a annoncé dans un communiqué un 25e décès, précisant que «parmi les victimes mortelles se trouvent des mineurs, des étudiants et le journaliste Angel Gahona», tué samedi d’une balle en plein reportage dans la ville de Bluefields (est).
Selon un communiqué officiel, un policier de 33 ans a été tué par un coup de feu samedi dans le secteur de l’Université polytechnique à Managua.
Sollicités par l’AFP pour confirmer le bilan du Cenidh, ni le gouvernement, ni la police n’ont répondu. Le dernier bilan officiel, vendredi, faisait état de dix morts.
Les troubles en cours ont commencé mercredi dans un grand nombre de villes du pays pour protester contre la réforme des retraites, qui abaissait aussi de 5 % le montant des retraites afin de réduire le déficit de la Sécurité sociale (76 millions de dollars), sur recommandation du Fonds monétaire international.
Les rues de Managua étaient jonchées de débris dimanche, selon des journalistes de l’AFP sur place, qui ont assisté à des scènes de pillage. Les habitants se pressaient vers les magasins et supermarchés pour constituer des stocks de provisions. Les files d’attente s’allongeaient devant les stations essence.
Dans les villes de Leon et Masaya, près de Managua, des bâtiments publics ont été mis à sac, des véhicules incendiés et des centres commerciaux pillés, selon le gouvernement. Des soldats armés de fusils ont été déployés devant les bâtiments administratifs.
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L'attaque présumée aux gaz toxiques, qui a fait au moins 40 morts à Douma le 7 avril selon des secouristes, est au coeur d'affrontements diplomatiques tendus entre grandes puissances, Washington et Moscou en tête.
Le régime syrien, qui a mené une campagne militaire meurtrière pour reprendre cette ville aux rebelles mais nie avoir eu recours à des armes chimiques, avait réclamé une enquête de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).
Mais depuis leur arrivée il y a une semaine à Damas, les experts de cette organisation basée à La Haye n'avaient pas pu se rendre à Douma, ex-fief rebelle aux portes de la capitale.
Moscou, allié indéfectible du président syrien Bachar al-Assad, avait évoqué des questions de sécurité, même si à deux reprises des journalistes ont été escortés par le régime à Douma sans rencontrer de problème.
Les Occidentaux, Washington en tête, ont accusé la Russie et Bachar al-Assad d'entraver les investigations pour faire disparaître les preuves.
L'OIAC a finalement annoncé samedi que ses enquêteurs ont pu «prélever des échantillons» à Douma. L'organisation «va étudier les prochaines étapes, y compris une autre possible visite à Douma».
L'OIAC a pour mandat de déterminer un éventuel recours à des armes chimiques, mais non d'en identifier les auteurs.
Moscou avait dévoilé un peu plus tôt cette visite de terrain, disant attendre «l'enquête la plus impartiale possible», selon le ministère des Affaires étrangères.
Plein air
La Népalaise de 44 ans détient le record du monde du nombre d’ascensions réussies par une femme et elle compte revisiter le toit du monde sous peu.
«Mon corps sait que je suis déjà montée aussi haut. C’est comme un ordinateur. Il s’adapte très rapidement. Mon corps connaît la haute altitude. Il s’en souvient», affirme-t-elle.
Lhakpa Sherpa est reconnue par le Livre des Records Guinness et elle est bien connue dans le monde de l’alpinisme, mais mis à part ses exploits, elle mène une vie plutôt modeste au Connecticut, où elle a déménagé en 2002 avec son mari, lui aussi un alpiniste de renom, dont elle est aujourd’hui séparée.
Elle se lève habituellement à 6h pour accompagner ses filles de 11 et 16 ans à l’école. Puis, parce qu’elle ne sait pas conduire, elle marche environ trois kilomètres jusqu’à son emploi, où elle lave la vaisselle et sort les déchets.
«On n’imaginerait pas qu’elle a escaladé l’Everest si on ne la connaît pas et si on ne lui en parle pas, souligne son patron chez Whole Foods, Dan Furtado. C’est la personne la plus humble que je connaisse et son éthique de travail est époustouflante.»
Lhakpa dit qu’elle aurait aimé devenir médecin ou pilote de ligne, mais les filles de la communauté ethnique sherpa dans laquelle elle a grandi avec ses quatre frères et sept soeurs n’avaient pas accès à l’école.
Sans éducation formelle, elle a travaillé au Connecticut comme femme de ménage, commis dans un dépanneur et plongeuse pour permettre à ses filles et à son fils d’avoir une meilleure vie aux États-Unis, explique-t-elle.
«Mon loyer est dispendieux ici, poursuit-elle. Mais c’est ici qu’on trouve les meilleures écoles.»
Une affaire d’hommes
Lhakpa explique avoir l’habitude de surmonter les défis. On décourageait les filles sherpas de pratiquer l’alpinisme, mais elle avait la tête dure et voulait aider les hommes de sa famille à transporter des biens jusqu’au camp de base de l’Everest.
Devenir alpiniste a été plus ardu, se souvient-elle, surtout après que la première Népalaise à avoir rejoint le sommet, Pasang Lhamu Sherpa, eut perdu la vie en redescendant, en 1993.
Lhakpa Sherpa et quatre autres femmes ont convaincu le gouvernement de leur accorder un permis en 2000. Elle est devenue la première Népalaise à atteindre le sommet et à en revenir vivante.
Trois sherpas qui travaillent comme guides se partagent le record de 21 ascensions réussies. Deux d’entre eux sont retraités, mais le troisième, Kami Rita, a récemment dit à l’Associated Press qu’il tenterait bientôt une 22e conquête.
L’Américaine Anne Parmenter a accompagné Lhakpa lors d’une expédition malheureuse en 2004. Cette ascension a été marquée par de multiples problèmes, y compris une violente altercation physique entre Lhakpa et son ex-mari qui a laissé la femme inconsciente.
Mme Parmenter est impressionnée par les obstacles physiques et mentaux que Lhakpa a été en mesure de surmonter.
«Elle jouit clairement d’une physiologie exceptionnelle qui lui permet de vivre ici, de ne pas s’entraîner, d’y retourner et de s’adapter très rapidement à cet environnement de haute altitude, explique-t-elle. Elle peut faire ça, fonctionner, et être très forte.»
«Je voulais montrer qu’une femme peut faire le travail d’un homme, indique Lhakpa. Il n’y a pas de différence quand on escalade une montagne. Je grimpe pour toutes les femmes.»
Lhakpa admet avoir certaines craintes quand elle grimpe, comme de savoir qui s’occuperait de ses filles si elle avait un accident sur l’Everest. Elle se trouvait dans un camp en 2015 lorsqu’un séisme a provoqué des avalanches qui ont fait 19 morts sur les flancs de la montagne. Sa fille Shiny affirme que sa soeur et elle ont dû patienter une semaine avant d’apprendre que leur mère était saine et sauve.
Le K2 l’an prochain
Lhakpa Sherpa économise chaque année le coût d’un billet d’avion aller-retour vers le Népal et elle se joint à une expédition organisée par un de ses frères. Cette année, ils guideront une cinquantaine de personnes, surtout des Européens, vers le sommet de la montagne. L’an prochain, elle compte s’attaquer au K2 — le deuxième sommet de la planète — pour la première fois.
Mais cette année, pour la première fois, elle profite d’une commandite de l'entreprise américaine Black Diamond, un fabricant de produits de plein air qui lui fournit de l’équipement et une aide financière.
«Tout dans sa vie démontre que les mots “je ne peux pas” ne font pas partie de son vocabulaire», souligne un représentant de l’entreprise, Chris Parket.
Lhakpa a aussi été saluée le mois dernier par sa ville adoptive de West Hartford, qui l’a proclamée «reine du mont Everest».
Mais aux yeux de plusieurs de ses collègues, elle est simplement Lhakpa.
«Je n’ai pas besoin d’être célèbre, assure-t-elle. Je veux continuer à pratiquer mon sport. Si je ne le fais pas, je me sens fatiguée. Je veux repousser mes limites.»
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Ce col est un «point stratégique de passage des clandestins» depuis l’Italie, a fait valoir à un correspondant de l’AFP un porte-parole de GI, Romain Espino, en dénonçant «un manque de courage des pouvoirs publics». «Avec un petit peu de volonté, on peut contrôler l’immigration et les frontières.»
Le groupe de militants, qui a demandé dans un communiqué «le blocage définitif du col de l’Échelle», est composé majoritairement de Français, mais compte aussi des Italiens, Hongrois, Danois, Autrichiens, Anglais et Allemands.
Après une ascension en raquettes sur la neige, ses membres ont matérialisé une «frontière symbolique» à l’aide de grillage en plastique de chantier. Ils prévoient de passer au minimum le week-end sur place et de «notifier» aux éventuels migrants «que la frontière et fermée et qu’ils doivent rentrer chez eux».
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Barbara Bush laisse derrière elle son mari, George H. W. Bush, 93 ans et président de 1989 à 1993, cinq enfants dont George W. Bush, président de 2001 à 2009, dix-sept petits-enfants et sept arrière-petits-enfants.
«Barbara Bush a rempli nos vies de rires et de joie», a dit l'un de ses fils, Jeb, qui a pris la parole pour la famille, près du cercueil recouvert d'une draperie blanche et dorée, placé devant l'autel dans l'église épiscopale Saint-Martin de Houston, au Texas.
«Elle était notre professeure et notre modèle dans notre façon de vivre une vie avec un but et un sens», a ajouté l'ancien gouverneur de Floride et candidat aux primaires républicaines pour la présidentielle de 2016.
Un millier d'invités, parmi lesquels les anciens couples présidentiels démocrates Barack et Michelle Obama et Bill et Hillary Clinton, ont assisté à cette cérémonie remplie d'émotion et retransmise en direct par les grandes chaînes de télévision.