
Mères au front: 101 idées cadeaux à faire aux enfants pour la mairesse
La mairesse ne pouvant accepter ce présent en mains propres, c’est la conseillère municipale Brigitte Bergeron qui avait été déléguée pour le recevoir, à la Place du Citoyen.
Le document remis fait état d’une centaine de propositions formelles pour assurer une « relance juste et verte », et ce, dans tous les domaines, assure l’une des pionnières du regroupement Mères au front dans la région, Anne-Marie Chapleau. Des propositions qui touchent aussi les gouvernements municipaux.
« D’une part, il y a de réduire l’impact de toutes nos activités à Saguenay, affirme-t-elle. On aurait besoin d’un plan d’action concerté pour voir tous les endroits où l’on pourrait réduire les émissions de gaz à effet de serre, faire autrement, verdir les villes. Et se préparer pour être prêt quand il y aura des inondations, ou toutes sortes d’autres problématiques qui vont survenir dans les années et les décennies à venir. »
Aux yeux de la bénévole, des actions sont nécessaires aujourd’hui pour protéger les enfants face aux impacts des changements climatiques. Par exemple, elle aimerait voir la Ville adopter de nouveaux règlements pour protéger les milieux humides dans le cadre de nouvelles constructions, ou encore des normes pour favoriser encore davantage l’utilisation de matériaux durables comme le bois, abondant dans la région.
Anne-Marie Chapleau parle aussi de la possibilité d’adapter le transport collectif à Saguenay, au lendemain de la pandémie, avec des solutions autres que « les immenses autobus qui roulent à Montréal ».
Les 101 propositions remises aujourd’hui à l’intention de Josée Néron ne relèvent pas de la fiction, assure-t-elle, et ne sont pas l’œuvre « de rêveuses farfelues », mais bien de scientifiques dont le consensus est « très fort ».
Puis la cause est des plus fondamentales pour le mouvement.
« Ce qui caractérise les mères, c’est l’attachement à nos enfants. Notre implication part de l’amour qu’on a pour nos eux, pour tous les enfants. On s’inquiète pour leur avenir, parce que c’est eux qui vont subir de plein fouet les conséquences de la négligence d’aujourd’hui. Donc, c’est à partir de nos entrailles de mère, de nos convictions, de notre amour pour la nature […] qu’on prend la parole », conclut Anne-Marie Chapleau.
