Dans l’édition du 28 décembre du Quotidien, on apprenait que certains locataires du 21 Price avaient dû se tourner vers la Maison d’accueil pour sans-abri de Chicoutimi, puisqu’ils n’avaient plus accès à leur chambre. En effet, le bâtiment du centre-ville de Chicoutimi est fermé depuis l’incendie qui a éclaté il y a deux semaines. Les propriétaires de la maison de chambres ont affirmé au Quotidien qu’ils ignoraient encore ce qui adviendra du bâtiment, attendant un retour des assureurs.
« Comment rester insensible face à la trentaine de chambreurs du 21 Price qui ont été jetés à la rue ? En plus, si les propriétaires ne savent pas s’ils vont reconstruire, nous avons le devoir en tant qu’organisme communautaire au service des locataires appauvris de venir en aide à ces chambreurs », a affirmé Sonia Côté.
Avant de rencontrer les chambreurs pour écouter leurs besoins en matière de logement, Loge m’entraide souhaite en premier lieu rencontrer les propriétaires pour connaître leur intérêt à vendre ou non leur bâtiment.
« Nous aimerions une rencontre avec les propriétaires dans la semaine du 8 janvier. S’ils veulent vendre le 21 Price, soyez assurés que Loge m’entraide ne ménagera aucun effort pour faire de cet immeuble un lieu sécuritaire et abordable au service des locataires dans le besoin », a ajouté Mme Côté.
Loge m’entraide verrait d’ailleurs d’un bon oeil que le 21 Price devienne un organisme à but non lucratif voué au logement avec la collaboration d’intervenants du milieu qui offriraient sur place des ressources aux résidants.
« Il peut avoir plusieurs vocations locatives possibles avec le 21 Price. Par exemple, ça pourrait être des logements de transition d’une durée de cinq ans visant à rendre autonomes des locataires vulnérables ou à risque d’itinérance. Mais chose certaine, les chambreurs qui y demeuraient avant le feu seraient parties prenantes d’un tel projet et consultés dans toutes les décisions entourant le processus de conversion », a avancé Sonia Côté.