
Les sites de la Sépaq menacés de grève
Dans la région, une centaine de membres du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) sont concernés, mais ce nombre peut augmenter considérablement durant l’été, selon la présidente régionale Brigitte Claveau. Les parcs du Fjord-du-Saguenay, des Monts-Valins et de la Pointe-Taillon, ainsi que le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent, pourraient être touchés, tout comme les réserves fauniques Ashuapmushuan et des Laurentides, sans oublier le Centre touristique du Lac-Kénogami.
« Les employés n’ont pas encore tous recommencé à travailler, indique Mme Claveau. On va débuter avec des moyens de pression légers, mais si ça se rend jusqu’à la grève, c’est certain que ça va avoir des impacts sur la clientèle. Ça va ralentir, et peut-être même arrêter, des services, qui devront être assurés par le personnel-cadre. »

La présidente régionale du syndicat admet que la stratégie, qui se déploie à l’aube de l’été, risque d’affecter les touristes et les pêcheurs. « Ça met de la pression pour la Sépaq, qui doit aller chercher ses mandats au Conseil du trésor », ajoute-t-elle.
Les travailleurs, pour la plupart saisonniers, sont des guides de chasse, des guides de pêche, des gardes-parcs, des préposés à l’accueil ou des préposés aux terrains. Plusieurs gagnent 15 $ ou 18 $ de l’heure.
La convention collective est échue depuis décembre. Plusieurs points sont en litige, dont la rémunération, les horaires atypiques et les vacances.
« La table de négociation se rencontre de façon régulière depuis le mois de février. Je pense qu’on est rendus à 19 rencontres. Ça va bien ; le climat est bon. On sait que c’est un moment qui est névralgique pour l’employeur, donc on voulait être prêts si on en avait besoin », explique la vice-présidente du SFPQ, Maryse Rousseau.
Du côté de la Sépaq, on confirme que la négociation va bon train. « Il y a des séances de travail qui se déroulent presque chaque semaine. Donc, on est confiants d’en arriver à une entente négociée avec les employés », affirme le responsable des relations avec les médias, Simon Boivin. Avec La Presse canadienne