
Les émissions du transport maritime prises en compte, dit GNL Québec
Invitée à réagir à la mise en demeure expédiée par un groupe de citoyens et environnementalistes à l’Agence canadienne d’évaluation environnementale (ACEE), la directrice des affaires publiques et des relations avec la communauté, Stéphanie Fortin, soutient que l’étude d’impact environnemental réalisée par WSP déposée en janvier dernier contient un chapitre complet portant sur le transport maritime du gaz liquéfié et ses impacts sur l’environnement. « On ne souhaite pas partir en guerre, mais le sujet fait déjà partie des lignes directrices de l’agence. Notre projet respecte ces lignes directrices fixées par l’agence », affirme-t-elle.
Mardi, les groupes environnementaux parmi lesquels on retrouve, entre autres, le Centre québécois du droit de l’environnement, la Coalition Fjord, Greenpeace Canada, Nature Québec et Équiterre ont mis en demeure l’ACEE afin d’exiger que le transport maritime associé au projet de GNL Québec soit pleinement considéré dans l’évaluation environnementale du projet.
Ces groupes affirment que la décision prise d’évaluer distinctement le gazoduc, l’usine de liquéfaction et le terminal plutôt que dans son entièreté ne satisfait pas ces groupes.

Ces derniers s’appuient sur une décision de la Cour d’appel fédérale dans le dossier Trans Mountain rendue en 2018.
Les groupes signataires affirment qu’une navigation maritime accrue sur le Saguenay peut affecter de diverses manières les espèces en péril ayant leur habitat dans le golfe du Saint-Laurent.
information
Toujours en relation avec le projet, GNL Québec a entrepris mardi au Théâtre du Palais municipal de La Baie une série de rencontres publiques d’information portant sur son projet. Selon Mme Fortin, une trentaine de personnes se sont présentées sur place en après-midi afin de discuter, échanger et interroger les divers représentants de l’entreprise installés dans des stands thématiques afin de connaître le projet sous toutes ses coutures.
L’objectif de l’entreprise est de bonifier le projet et d’offrir une opportunité de maximiser les retombées du projet tout en réduisant l’impact, a indiqué Mme Fortin.
D’autres séances d’information sont prévues à Saint-Fulgence mercredi et à Jonquière les 8 et 9 mai respectivement.