«Pour moi, c’est la victoire du sport propre et c’est vraiment extrêmement important, a-t-elle commenté tout de suite après la cérémonie. Il y a plusieurs personnes qui pensent que c’est impossible de se rendre à un haut niveau en restant propre et en restant fidèle à ses valeurs, mais ça c’est la preuve que non.»
Girard a écrit une page d’histoire, en avril, en devenant officiellement la première médaillée d’or en haltérophilie de l’histoire olympique canadienne pour sa performance lors des jeux de Londres chez les 63 kg.
L’an dernier, l’haltérophile russe Svetlana Tzarukaeva avait été épinglée pour un test positif au déhydrochlorméthyltestostérone, une substance interdite.
Puisque la Kazakhe Maiya Maneza avait déjà dû rendre sa médaille d’or à Tzarukaeva l’automne précédent, après qu’une nouvelle analyse de ses échantillons eut démontré qu’elle avait utilisé une substance interdite, la représentante de l’unifolié a donc pu grimper sur la plus haute marche du podium. Girard avait initialement décroché la médaille de bronze chez les 63 kg en 2012.
Une situation qui avait un air de déjà vu pour l’athlète qui avait vécu une situation similaire aux Jeux de Pékin, en 2008.
Vers la fin de 2016, elle avait obtenu une médaille de bronze olympique après la disqualification de la médaillée d’argent, la Kazakhe Irina Nekrassova, en raison d’un contrôle positif révélant l’usage de produits dopants. Girard avait terminé au pied du podium dans sa catégorie à ces Jeux.
Girard a rejoint Dylan Armstrong (athlétisme, Pékin 2008) et Beckie Scott (ski de fond, Salt Lake City 2002) parmi les Olympiens canadiens ayant reçu des médailles à la suite d’un reclassement découlant d’infraction aux règles de dopage.