
Coup de pouce financier de taille pour l’Amundsen
«Comme recommandé par le rapport Naylor [de 2017 au sujet du financement de la recherche par le fédéral], la décision de la FCI d’assumer désormais 60 % des coûts d’opération du brise-glace pour la recherche permettra d’élargir l’accès au navire, de mieux répondre à la demande et, éventuellement, l’habileté d’acheter du temps de navire supplémentaire pour la recherche», a indiqué dans un communiqué Louis Fortier, chercheur en biologie de l’Université Laval et leader scientifique de l’Amundsen.
Ce navire est à l’heure actuelle le seul brise-glace de recherche canadien, et de plus en plus d’équipes demandaient à y passer du temps pour leurs activités scientifiques. En plus d’offrir un meilleur accès à l’Amundsen, cet argent servira également à remplacer des instruments de recherche qui approchent de leur fin de vie utile. «Ceci est essentiel pour maintenir le Canada à l’avant-scène de la recherche océanographique en région polaire», souligne Alexandre Forest, directeur exécutif d’Amundsen Science, l’organisation qui gère le mandat scientifique du brise-glace et qui est basée à l’Université Laval.
Rappelons que l’Amundsen est originellement entré en service en 1979, alors sous le nom de Franklin. Il n’avait à l’époque pas de vocation scientifique particulière, et a été retiré du service en 1996, avant d’être converti en brise-glace de recherche (sous le nom Amundsen) en 2003.