
Le député conservateur Randy Hoback en visite pour se familiariser avec l’industrie
Il était accompagné de son collègue de Chicoutimi-Le Fjord, Richard Martel. Les deux politiciens ont débuté la journée par une visite à l’aluminerie Laterrière de la société Rio Tinto et ont complété l’exercice au Centre de soudage par friction-malaxage de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC).
En point de presse à l’UQAC, le critique conservateur a expliqué qu’il voulait se familiariser avec l’industrie de l’aluminium qui n’a pas bénéficié des mêmes protections que celle de l’acier dans le cadre de l’entente de libre-échange avec les États-Unis et le Mexique.
Le critique a bien saisi la dynamique de cette industrie dans la région. Il a constaté l’importance de tout le secteur de l’aluminium de première coulée ainsi que celle de la seconde transformation. Ce sont deux secteurs à risque avec l’entrée en vigueur de la nouvelle entente de libre-échange en raison de la possibilité pour un pays comme le Mexique, qui ne produit pas d’aluminium de première coulée, qui pourra importer de l’aluminium à bas prix sur le marché international pour fabriquer des pièces d’auto et les vendre aux grands producteurs, dont les usines sont situées au Canada et aux États-Unis.
Le député Richard Martel a rappelé les recommandations de sa formation politique pour le principe de la traçabilité de l’aluminium afin de protéger l’industrie canadienne. Il a souligné que son collègue était quotidiennement en contact avec le gouvernement pour discuter des solutions à appliquer dans le cadre du déploiement du nouvel accord commercial.
Des accusations rejetées
Le député conservateur a été accusé par les représentants bloquistes de la région d’avoir brisé le front commun face au gouvernement libéral dans ce dossier. Richard Martel affirme que ces accusations n’ont aucune importance puisque le Bloc québécois ne pourra jamais aspirer prendre le pouvoir, contrairement à sa formation.