
Le Club Lions de Chicoutimi lance sa loterie
Le président du club pour l’édition 2020-2021, Pierre-Olivier Riou, en a fait l’annonce à l’occasion de son bilan de distribution de paniers de Noël.
Comme bien d’autres oeuvres caritatives, le Club Lions n’a pas eu une année facile. En avril dernier, la direction a dû annuler, à trois semaines de sa tenue, son traditionnel Cocktail Lions, lequel aurait permis d’ajouter 100 000 $ dans ses coffres.

L’automne n’a guère été plus productif alors que le troisième Oktoberfest a subi le même sort, empêchant une entrée de fonds de 20 000 $. « Pour le Cocktail Lions, nous avions engagé des frais de 4000 $. Comme on redistribue notre argent au mois de juin, il nous manquait de l’argent à distribuer, entre autres à la Fondation Jean Allard », affirme le comptable professionnel agréé.
La mise de côté de certaines réserves a tout de même permis de remplir les obligations envers les organismes venant en aide directement aux plus démunis. À l’approche de Noël, M. Riou affirme qu’une somme de 2700 $ sous forme de certificats d’achat a été remise à Moisson Saguenay et à la Saint-Vincent de Paul de Chicoutimi. Selon lui, souvent, ces certificats sont bonifiés par les commerces où ils sont échangés.
Comme c’est le cas pour beaucoup d’organismes, le Club Lions a décidé de se réinventer en procédant au lancement de la première édition de la Loterie Lions. Jusqu’au 8 mai, les 40 membres Lions mettront en vente 3000 billets, au prix de 50 $ chacun, qui rendront éligibles les détenteurs au tirage d’une quinzaine de prix, pour une valeur totale de 45 000 $. Le tirage d’un Sea-Doo d’Imperium, d’un chèque-cadeau d’une valeur de 11 500 $ chez Gagnon Frères et d’une thermopompe de Frigo Temp figurent parmi les prix les plus importants.
Le club est en attente des autorisations de la Régie des alcools, des courses et des jeux du Québec avant d’entamer la vente, qui devrait débuter à la fin de décembre ou au début de janvier. M. Riou prévoit qu’une somme nette de 125 000 $ sera récoltée afin d’être remise entièrement à des oeuvres caritatives.
Le président convient que l’organisation d’un tirage comme activité de financement est moins conviviale et moins susceptible de favoriser les contacts qu’une activité tenue en chair et en os, mais ajoute du même souffle qu’il s’agit d’« une activité unique pour une époque unique ».