
La neige entraîne la cohue dans les garages
Chez Potvin Pneus et Mécanique sur le boulevard Talbot à Chicoutimi, la journée a débuté tôt, alors qu’avant même l’ouverture des portes, le téléphone ne dérougissait pas. « On est inondé d’appels et de gens qui viennent en magasin depuis 7h45. On essaie de les faire passer entre deux rendez-vous, mais c’est assez bordélique avec la neige qu’on a eue », raconte Éric Gauthier.
Même constat chez Pneu et Mécanique Labrecque et Villeneuve sur le boulevard Sainte-Geneviève à Chicoutimi-Nord. « Ça roule, ça roule beaucoup. On a plein de rendez-vous, et en plus on a une dizaine de voitures que les gens ont laissées ici et qu’on essaie de faire entre deux rendez-vous, mais on ne sait pas si on va avoir le temps de toutes les faire avant la fin de la journée », raconte de son côté le superviseur Alex Violette.

La situation est la même chaque année, mais selon M. Gauthier, les gens ont peut-être attendu un peu plus longtemps en raison de la pandémie. « Les gens ont retardé un peu. Ils pensaient que ça allait peut-être être moins long avoir un rendez-vous, mais ce n’est pas le cas et on s’en aperçoit aujourd’hui. Heureusement, il y a toujours les prévoyants qui eux ont pris leur rendez-vous d’avance. »
Cependant, avec la date butoir qui a changé du 15 au 1er décembre l’année dernière, ces prévoyants se sont peut-être pris encore plus tôt, ce qui laisse plus de place aux gens qui sont plus à la dernière minute. « Les gens se sont pris un peu plus tôt cette année parce que la date a changé l’année dernière et les gens ne veulent pas se faire avoir. Il y a aussi le fait que les gens bougent moins. Donc ils avaient moins peur de le faire d’avance et d’user leurs pneus. On a commencé à en faire un peu à la fin août, mais depuis la fin septembre, on en a beaucoup », explique M. Violette.
Les gens qui n’ont pas pris de rendez-vous encore devront s’armer de patience ou espérer trouver un trou quelque part. « Du côté de mes rendez-vous, je suis complet jusqu’au 18 novembre et ça continue de se remplir », conclut Éric Gauthier alors que la matinée n’était pas encore terminée.
« On est rempli. Nos rendez-vous, ça va au 16 novembre », mentionne Alex Violette.
