
Deux ans de pénitencier pour le propriétaire du restaurant Le Piment
Il avait plaidé coupable, le 8 octobre, aux accusations de possession de stupéfiants dans le but d’en faire le trafic et de recel qui pesaient contre lui à la suite d’une perquisition menée par les policiers de Saguenay en juillet 2020 à son restaurant Le Piment, sur la rue Racine.
Les enquêteurs avaient découvert une importante somme d’argent dans le plafond suspendu du commerce et 4460 comprimés de méthamphétamine. D’autres stupéfiants avaient également été saisis sur place, présumément 500 grammes de cocaïne, 640 comprimés d’oxycodone, 440 grammes de champignons magiques, 126 grammes de haschich et un peu plus de 1000 comprimés qui n’avaient pas été identifiés. On n’en a pas su davantage sur la nature de la saisie, lundi, en cour, au moment où il a reçu sa sentence du juge Michel Boudreault.
Dac Khoi Ho, avait déjà été condamné en septembre 2019 à une peine de prison en collectivité avec son beau-père Muu Van Tran, de Laval, pour avoir trafiqué trois kilogrammes de cannabis et pour recel le 4 octobre 2017. Étant donné sa récidive, la détention était, cette fois, inévitable, et au moment de son plaidoyer de culpabilité, en octobre dernier, les avocats de la défense et de la poursuite avaient suggéré au juge une peine de 24 mois de pénitencier qui tenait compte d’un mois et demi de détention préventive. Le juge avait accepté de reporter le prononcé de la sentence au 22 février afin de laisser le temps aux enquêteurs de confirmer l’origine des 55 000 $ qui avaient été découverts dans le plafond du commerce, l’accusé prétendant que la majorité du butin provenait en fait de l’aide qu’il avait reçue du gouvernement fédéral en raison de la pandémie.
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Justice et faits divers
Une peine en société pour deux trafiquants
Lundi matin, le substitut du procureur général, Me Michaël Bourget, a confirmé que seulement 17 500 $ étaient le fruit d’un crime. Le juge Boudreault a ordonné qu’ils soient saisis et que le reste soit remis à la compagnie de M. Ho.
En plus de l’emprisonnement, le restaurateur, qui a cessé ses opérations, ne pourra posséder d’arme à feu pour les 10 prochaines années.