
Granicor a traversé la crise
Selon le président de l’entreprise créée en 1922, Alain Robitaille, la proposition faite aux 250 créanciers de l’entreprise a été acceptée, de sorte que la réorganisation de l’entreprise peut se poursuivre à la suite de la fermeture de l’usine de Saint-Augustin-de-Desmaures. « Nous sommes en train de nous organiser pour redevenir rentables rapidement. On est repartis en bâtissant », affirme M. Robitaille.

Ce dernier a tenu à souligner la collaboration des créanciers et des employés de l’entreprise qui ont eu à subir une période d’incertitude. Cette situation a fait en sorte que certains ont quitté. Granicor est donc en recrutement de travailleurs manuels capables d’opérer des équipements de taille relativement complexes. « Il nous faut des travailleurs capables de fabriquer de belles choses et capables d’apprendre », affirme M. Robitaille.
Selon lui, les mois à venir devraient permettre de connaître une embellie puisque le carnet de commandes est bien rempli. L’objectif est de trouver les façons d’exécuter les contrats, et ce, de façon efficace. « On pousse fort pour mousser les ventes. Pour les clients, c’est un peu moins tentant de se commettre, mais le message qu’on veut passer est qu’on est sortis de nos problèmes. »

M. Robitaille se donne comme objectif de faire grimper le chiffre d’affaires autour de 10 à 12 millions $ avec l’opération d’une seule usine en procédant à certains investissements susceptibles d’abaisser les frais fixes.
