Celui qui agit également comme président du conseil d’arrondissement souhaite utiliser une partie de son enveloppe de recherche, laquelle totalise 15 000 $, pour financer l’étude. Il consultera ses collègues conseillers baieriverains, Raynald Simard et Martin Harvey, pour mesurer leur intérêt à partager les coûts en utilisant eux aussi une partie de leur budget de fonctionnement.
«C’est bien beau, on a vu que ça coûtait 1,5 million $ par année à la Ville pour les bateaux de croisières, mais il faut voir les vraies retombées économiques. Quand les gens viennent, est-ce qu’ils dépensent? Est-ce qu’ils dépensent ici ou ailleurs? Ce que je dis aux gens, c’est : ‘‘Quand un bateau comme le Queen Mary 2 vient, est-ce que ce sont les touristes qui dépensent ou les gens qui viennent voir le bateau?’’», s’interroge Éric Simard.
Le président sait pertinemment que les forfaits vendus à bord des navires de croisières entraînent souvent les touristes bien au-delà des frontières de La Baie.
«Il y a des gens qui disent : ‘‘Vous êtes chanceux vous autres à La Baie, vous avez eu le quai de croisières’’. Sauf qu’en réalité, on fait peut-être vivre une ville et une région. Tout le monde lance des chiffres dans les airs. Ça prend une étude qui va nous donner des réponses claires. Il faut aussi savoir comment faire pour retenir les croisiéristes chez nous», met en relief l’ancien propriétaire du commerce Copies du Fjord. La firme qui sera mandatée pour mener l’enquête n’est pas encore connue. Éric Simard veut lancer la démarche en septembre.