
Délocalisation en Chine: le MBA de l'UQAC en voie d’être reconduit
Jusqu’à maintenant, une première cohorte de 16 étudiants a terminé la formation et Guylaine Boivin, directrice du bureau de l’international, soutient que les discussions sont bien entamées pour confirmer l’établissement des cohortes subséquentes.
« Normalement, tout devrait se ficeler au cours de l’automne, pour une deuxième cohorte à l’automne 2020 », a mentionné Mme Boivin.
L’UQAC avait été approchée en 2010 pour délocaliser le programme de MBA. Les contacts se sont faits graduellement et des raisons circonstancielles ont fait en sorte que le projet a été retardé, mais a toujours été dans les cartons.
Des professeurs de l’UQAC sont appelés à se déplacer à Shanghai, habituellement dans la période précédant le temps des Fêtes. La période de cours est intensive, à raison d’une dizaine de jours pour enseigner la matière.
Mission en Chine
Du 17 au 26 juin, c’était cette fois une délégation de l’UQAC qui s’était déplacée en Chine, dont Alexandre Cloutier, vice-recteur aux partenariats et secrétaire général, et Guylaine Boivin.

Le voyage comportait deux volets, dont la remise de 289 diplômes aux étudiants de l’UQAC qui sont en Chine, et un volet de recherche en santé (voir autre texte).
« Nous avons déjà plus de 4500 diplômés de l’UQAC qui habitent en Chine. C’est pour nous un réseau de contacts extraordinaire qui s’est développé. Ce sont des gens qui ont reçu une formation universitaire et qui sont bien placés là-bas », a mentionné Alexandre Cloutier.
Ce dernier, qui en était à une première mission en Chine, rappelle que tout est surdimensionné là-bas. Il note qu’il s’agit du pays le plus populeux, avec une croissance économique extrêmement importante, le troisième pays en superficie et le premier exportateur.

« Lorsqu’on s’est déplacés à l’intérieur de notre mission, on a visité quatre villes différentes. On voit que la puissance économique est toujours en émergence », ajoute-t-il.
Rayonnement
Dans le cadre des activités du 50e anniversaire de l’UQAC, l’université régionale explore l’idée d’une célébration en Chine et Alexandre Cloutier aimerait inciter les diplômés chinois à contribuer au développement de leur alma mater.
Actuellement, il y a 1400 étudiants actifs en Chine. On les retrouve dans différentes formations, comme le baccalauréat en informatique de gestion et celui en animation 3D, la maîtrise en gestion de projets et la maîtrise en administration des affaires.

« Le programme phare en Chine depuis le début est la maîtrise en gestion de projets étant donné leur immense besoin d’infrastructures et leurs mégaprojets, afin de former des gestionnaires », précise Mme Boivin.
Selon elle, de plus en plus d’étudiants demandent de venir au Saguenay-Lac-Saint-Jean pour visiter le campus et pour recevoir leur diplôme. Des cérémonies seront donc organisées uniquement pour eux. « Nous allons recevoir deux ou trois cohortes, cet automne, avec 10 à 15 étudiants par cohorte », se réjouit Mme Boivin.
Au niveau du développement de partenariats, entre cinq et six délégations de la Chine se déplacent à l’UQAC par année, en excluant les quelque 200 partenaires français.
Une Jonquiéroise à la SUIBE
Le China Scholarship Council, chapeauté par le consulat de Chine à Montréal, a confié la gestion de deux bourses à l’UQAC pour l’ensemble de la région. Cette année, la boursière, une étudiante du Cégep de Jonquière, a choisi la SUIBE. Elle ira donc passer une année là-bas pour apprendre le mandarin, notamment.