Conseil de la MRC de Maria-Chapdelaine: coopération autour des milieux humides
Parmi ces dossiers, celui des milieux humides. La MRC de Maria-Chapdelaine a confirmé entreprendre une démarche commune avec la MRC du Domaine-du-Roy afin d’élaborer le Plan régional des milieux humides et hydriques.
« Ce que l’on veut, c’est d’embaucher une ressource pour travailler sur ce plan. Il y a du financement bien entendu qui vient avec ça. La MRC du Domaine-du-Roy va procéder à l’embauche et cette personne sera aussi dans nos bureaux », a précisé le préfet Luc Simard.
Il a souligné que même si la Loi sur la protection des milieux humides et hydriques est passée, il devrait y avoir « plusieurs modifications à la loi d’apportées prochainement et on est très heureux jusqu’à maintenant de l’ouverture qui a été témoignée de rouvrir ce dossier-là. Ce n’est pas toujours facile à faire. »
Pour le maire de Dolbeau-Mistassini, Pascal Cloutier, il y a urgence d’agir. « Oui, ça presse. Ça commence à urger et malheureusement, on subit encore quelque chose à cause de la Ville de Montréal et ça c’est très déplorable. »
Espace Péribonka
Le conseil a aussi convenu qu’il y a urgence d’agir dans le dossier d’Espace Péribonka, un projet évalué à 13 M$.
« J’ai fait de nombreuses représentations et on se fait toujours répondre que c’est près d’une entente. On attend encore après la signature du ministère de la Culture et des Communications. Il y a toujours des dossiers qui s’ajoutent. On trouve que c’est assez. Pour nous, c’est un projet prioritaire. On met 800 000 $ là-dedans », a rappelé le préfet.
Commissions scolaires
Concernant la loi 40 qui transforme les commissions scolaires en centres de services, Luc Simard s’inquiétait des méthodes prises par le gouvernement au pouvoir et sur les effets qu’une telle loi aura sur la région.
« Ce qui nous inquiète, c’est toujours la centralisation des pouvoirs un peu comme ça s’est passé dans le milieu de la santé. On veut garder un pouvoir en région. Certains vont aussi déplorer le fait qu’ils ont passé sept pages [d’un amendement] en bâillon. C’est une procédure que l’on voit très rarement et c’est une façon de travailler qui est très discutable. »