
Arvida et Saint-Jean-Eudes: des organismes bientôt relocalisés
Les 435 membres des Sages de Saint-Philippe, qui logeaient jusqu’ici dans l’église du même nom, ont récemment appris qu’ils devraient déménager, puisque l’église tombera bientôt sous le pic des démolisseurs.
Le conseiller du secteur, Carl Dufour, a travaillé à relocaliser cet organisme rapidement. Durant un an, les Sages d’Arvida seront accueillis au local des Chevaliers de Colomb secteur Arvida de la rue Fay. Il est fort possible que l’organisme rejoigne ensuite l’Association féminine d’éducation et d’action sociale (Aféas) Sainte-Thérèse, qui se retrouve aussi sans domicile. Cet organisme, qui compte 105 membres, déménagera bientôt dans un bâtiment visé par les autorités municipales.
D’ailleurs, les conseillers Carl Dufour et Jean-Marc Crevier ont affirmé au Progrès que trois bâtiments, situés près du centre-ville d’Arvida et à proximité les uns des autres, sont dans la mire pour accueillir plusieurs des organismes sous un même toit.

Il n’a toutefois pas été possible de savoir quels étaient ces trois bâtiments convoités, puisque les négociations sont en cours.
Du côté de Saint-Jean-Eudes, c’est le pavillon Pedneault qui cause du fil à retordre aux organismes, puisque la bâtisse est plus que désuète et devra également être démolie. Les organismes Les Petits Frères, Joujouthèque, Soupière de l’Amitié et la Saint-Vincent de Paul n’auront bientôt plus de locaux.
« Je veux rassurer les gens du quartier. Il n’y aura pas de décision de prise avant que chaque organisme ait été rencontré, mais je peux vous dire qu’ils amélioreront leur sort », a affirmé Jean-Marc Crevier.
Il a déjà été annoncé que la Soupière de l’Amitié mettait la clé sous la porte, dimanche, en raison d’un manque de relève et de l’état lamentable des lieux. Mais la relocalisation ne devrait pas permettre de maintenir en vie cette organisation, puisque les bénévoles se font extrêmement rares.

Toutefois, les autres organismes devraient, d’ici un an, déménager sous un même toit, dans un bâtiment prêt à les accueillir.
« C’est un bon casse-tête, mais c’est très important que ces organismes communautaires soient bien logés, puisqu’ils répondent à un besoin », a souligné Carl Dufour, ajoutant avoir bon espoir de reloger ces organismes d’ici septembre 2020.