Journée nationale du deuil : PalliAmi est là pour une écoute attentive

Chaque année, le troisième mardi de novembre marque la Journée nationale du deuil au Canada.

Chaque année, le troisième mardi de novembre marque la Journée nationale du deuil au Canada. En ce 21 novembre, vous êtes invités à tendre la main auprès d’une personne qui en a besoin. C’est ce que fait Julie Lalande, bénévole pour la Fondation PalliAmi.


L’organisme est basé à Montréal, mais depuis la pandémie, il a élargi ses services d’accompagnement en offrant des rencontres par visioconférence à travers tout le Québec. Julie Lalande, comme la quinzaine de bénévoles qui y œuvrent, discute avec des gens qui ont perdu un être cher. « Les endeuillés ont souvent bien peu d’espace pour parler. Au début, lorsqu’un proche décède, il y a beaucoup de gens atour de nous, mais après quelques semaines, la vie des autres reprend et on passe à autre chose, mais la personne endeuillée peut avoir besoin de plus de temps. »

Pour la personne qui vient de perdre un être cher, il est important de vivre chacune des étapes du processus de deuil à son rythme. Chez PalliAmi, les bénévoles ne sont pas des thérapeutes ou des psychologues. Ce sont des gens à l’oreille attentive qui vont suivre une formation axée sur l’écoute active. « Avec la personne endeuillée, on prévoit cinq rencontres aux trois ou quatre semaines de soixante minutes. C’est toujours avec le même bénévole, ce qui permet de faire un suivi pendant environ cinq mois. »

La ligne d'écoute attentive de PalliAmi permet aux endeuillés de pouvoir parler de leur quotidien sans jugement.

Ici, pas de jugement. Le bénévole pose quelques questions et prend surtout le temps d’écouter. « Ça peut faire un peu moins peur qu’avec un thérapeute. Nous n’avons pas de plan de traitement ou d’objectifs à attendre. On est là en soutien, pour écouter », explique Mme Lalande.

Nouvellement retraitée, elle est à la Fondation PalliAmi depuis un an environ. « J’avais déjà fait du bénévolat pour des organismes qui ont des lignes d’écoute et lorsque c’était des personnes endeuillées qui téléphonaient, c’est à ce moment-là que je me sentais la plus pertinente et à l’aise. C’est pour cela que j’ai choisi de m’impliquer chez PalliAmi », confie-t-elle.

La sympathique dame ajoute que ce temps qu’elle donne pour aider l’autre lui fait aussi du bien. « Je sors de ces rencontres en paix. Mon besoin de me sentir utile est apaisé. Et ça m’a aussi aidé pour un deuil personnel. J’ai perdu mon frère l’an dernier. »

Si la ligne d’écoute par visioconférence est offerte à la grandeur du Québec, la formation pour devenir bénévole et les mises à jour se déroulent toutefois en personne à Montréal.

Il faut savoir que la Fondation PalliAmi est un organisme sans but lucratif qui a pour mission première d’accompagner les personnes en fin de vie ainsi que leurs proches à l’unité de soins palliatifs de l’Hôpital Notre-Dame de Montréal.