Les travaux divers réalisés par l’équipe de la ZIPSC se poursuivent jusqu’à la mi-octobre afin de limiter l’érosion des berges, mais aussi protéger la biodiversité de la rivière Saguenay. Le projet de restauration se fait entre le secteur de la marina et du Camping de L’Anse. « Depuis plusieurs années, l’érosion des berges dans ce secteur occasionne un recul de la côte et une dégradation des ouvrages de stabilisation. Afin de répondre à ces problématiques, le Comité ZIP Saguenay-Charlevoix a comme mandat de stabiliser et végétaliser les berges pour contrer son érosion », explique le communiqué de presse.
Les membres ont choisi de combiner trois techniques en plus de la végétalisation, soit le génie végétal, les fagots et les matelas de branches et de fascines. «Les techniques de génie végétal contrairement aux enrochements et murs utilisent l’implantation de végétaux pour limiter l’érosion et du fait même participent à préserver ou améliorer la qualité des habitats fauniques et la connectivité entre les milieux naturels habités par la faune », précisent-ils, ajoutant que le projet «favorise plusieurs bénéfices environnementaux, par exemple atténuer l’érosion des berges, diminuer la dégradation de la qualité d’habitat du poisson et d’espèces à statut précaire ou d’intérêt, assurer une connectivité écologique entres les habitats et protéger les habitats sensibles, dont les marais et les milieux humides et de maintenir la biodiversité marine».
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La participation financière provient du Fonds d’action Saint-Laurent provient du Programme Affluents Maritime, coordonné par le Regroupement des organismes de bassins versants du Québec ainsi que du gouvernement du Québec, dans le cadre d’Avantage Saint-Laurent.