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Évacuation de Sept-Îles: plus tranquille que prévu au Cégep de Chicoutimi

Par Marc-Antoine Côté, Le Quotidien
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Le Cégep de Chicoutimi ne risque finalement pas d'accueillir d'évacués de Sept-Îles.

Le Cégep de Chicoutimi ne risque finalement pas d'accueillir d'évacués de Sept-Îles. (LE QUOTIDIEN, SOPHIE LAVOIE/LE QUOTIDIEN, SOPHIE LAVOIE)

Il n’y avait encore aucun évacué de Sept-Îles, samedi matin, au Cégep de Chicoutimi, et il n’y en aura probablement pas, à moins d’un revirement majeur. C’est que la Ville de Saguenay a appris vendredi en fin de soirée que c’était 4000 résidents, plutôt que 10 000, qui auraient potentiellement besoin d’être accueillis temporairement, et que ceux-ci prioriseraient d’abord les refuges de Port-Cartier, Forestville et Baie-Comeau.

C’est seulement à partir du « 9000e » évacué que Saguenay entrerait en jeu, selon Martin Lavoie, conseiller aux communications pour la Ville.

Des lits ont tout de même été envoyés par la Croix-Rouge et sont prêts à être installés, si jamais la situation en venait à changer.

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« Si on réaugmente le nombre de personnes évacuées, on pourrait être appelés à intervenir. Mais ce serait surprenant. On ne le souhaite pas, mais on reste prêts et en alerte au moment où on se parle », indique Martin Lavoie.

Le conseiller aux communications ajoute que puisque le Cégep de Chicoutimi se veut déjà un centre d’hébergement identifié par la Ville de Saguenay, tout y est en place. « Toute la signalisation, la coordination à l’intérieur des lieux, elle est faite. On sait où va être la table d’accueil, où va être le centre de tri, où va se trouver tel groupe d’âge. »

Des camions de la Croix rouge remplis de lit de camps attendent dans le stationnement de l'Hôtel Le Montagnais.

Des camions de la Croix rouge remplis de lit de camps attendent dans le stationnement de l'Hôtel Le Montagnais. (Michel Tremblay/Le Quotidien)

Rappelons que Saguenay avait déclenché son mode de préalerte, vendredi après-midi, afin de prévoir l’accueil de jusqu’à 1000 personnes évacuées à Sept-Îles, en raison des feux qui y font rage.

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