En février, le Groupe TVA avait annoncé l’abolition de 220 postes à travers son réseau, ce qui touchait la station basée à Chicoutimi avec un poste de journaliste à temps plein ainsi qu’un autre d’adjoint administratif non syndiqué. Depuis, le syndicat et la Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC-CSN) ont multiplié les sorties publiques et les rencontres avec les acteurs politiques, d’affaires et associatifs afin de les sensibiliser aux conséquences de la réduction de 20% des effectifs dans la région.
«Les citoyennes et les citoyens de la région ont droit à une information juste, vérifiée et diversifiée ainsi qu’à une présence régulière sur le réseau TVA et à LCN, mentionne d’entrée de jeu, dans un communiqué, la présidente du Syndicat des employé(e)s de CJPM-TV–CSN, Kate Tremblay. En fonction de la grandeur de notre région, le Groupe TVA a une responsabilité de représenter l’ensemble des particularités propres aux réalités locales et régionales. Une telle diminution des effectifs de la salle de rédaction engendrera inévitablement une diminution des contenus journalistiques, des sujets originaux et de la visibilité d’un grand nombre d’intervenantes et d’intervenants importants pour notre région. »
Nous avons eu une écoute attentive de la totalité des député(e)s de la région, qui partagent nos craintes quant aux compressions annoncées par le Groupe TVA. Les commerçants, les entreprises, les acteurs socioéconomiques, tout le monde se sent préoccupé par cette nouvelle.
— Kate Tremblay
La présidente de la FNCC-CNS, Annick Charette, souligne pour sa part qu’il est impératif pour le Groupe TVA de préserver les salles de nouvelles régionales malgré les compressions. «La licence accordée par le CRTC au Groupe TVA prévoit des seuils en ce qui concerne les bulletins de nouvelles qui sont produits au Saguenay–Lac-Saint-Jean, comme dans plusieurs régions. Ce n’est pas en abolissant des postes de journalistes que le réseau TVA pourra maintenir cette production d’information régionale», déplore-t-elle.
La pétition est disponible en ligne.