La STS investira 24,5 M$ pour électrifier son réseau

L'électrification de la flotte d'autobus de la STS a incité le conseil d'administration à adopter un règlement d'emprunt de 24,5 M$ lundi après-midi.

L’électrification du système de transport en commun sur le territoire de la Société de transport du Saguenay (STS) exigera des investissements globaux de 24,5 M$ en infrastructures diverses d’ci 2027.


Quelques heures après l’annonce de la mise en essai du nouveau modèle d’autobus « Electrip » par Letenda, le conseil d’administration de la STS a adopté un règlement d’emprunt de 24,5 M$ lors de l’assemblée du conseil d’administration tenue lundi après-midi. Cette somme sera défrayée à 95 % par les programmes d’aide à l’électrification des transports des gouvernements fédéral et provincial.

Selon les informations transmises par Sébastien Comeau, directeur planification réseau, projets et électrification à la STS, l’électrification complète de la flotte d’autobus devrait être étalée sur une période variant de 16 à 18 ans, mais il est déjà nécessaire de s’y préparer puisqu’à compter de 2024, Québec oblige le virage vers le tout électrique.



Dans le cadre de son programme de maintien des actifs, le garage de la rue Bersimis subira d’importants investissements pour l’ajout d’une marquise d’environ 200 pieds de longueur sous laquelle seront installées 16 bornes de rechargement de 150 ou 200 kW. Pour recevoir ces équipements, une nouvelle salle électrique et les équipements qui l’accompagnent devront être aménagés dans le cadre de cette première phase qui se terminera à la fin de 2024.

Un autobus 100% électrique est testé à Saguenay.

Dans le cadre de la seconde phase des travaux, qui s’étend de 2025 à 2027, le même garage Bersimis sera agrandi sur une longueur de 80 pieds pour l’aménagement d’une nouvelle structure qui recevra une salle de recharge intérieure. Ce projet fait partie du programme d’optimisation des équipements, précise M. Comeau.

En ce qui a trait à l’aménagement de bornes de recharge des autobus dans les quartiers, M. Comeau affirme que des simulations sont en préparation afin de connaître les besoins. Du même souffle, il ajoute que ce ne sont pas tous les autobus qui sont en circulation de 6 h le matin à 22 h en soirée. Il faut prévoir également que la technologie liée au développement des batteries est encore appelée à se développer.

En ce qui a trait à la facture que devront assumer les contribuables, M. Comeau rappelle que le fédéral assume 40 % des coûts liés aux infrastructures tandis que Québec paie 55 % de la facture.