{"accessibility":"METERED","authors":[{"coverUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F7a76e312-0eb8-466a-932d-506df5f87361.png&width=1024&stripmeta=true","description":{"fr":"Chef de la section des arts"},"email":"dcote@lequotidien.com","imageUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm-v2.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F00718560-61de-4694-a4a4-103ffc2b5226.png&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","location":"","name":"Daniel Côté","source":"Le Quotidien"}],"channel":"Opinions","chapters":[{"position":0,"text":"

Mot de la semaine

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Itinérance

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Les grands froids nous rappellent à quel point l’itinérance est synonyme de souffrance. Même quand des gens persistent à dormir dehors, comme c’est le cas à Chicoutimi, est-ce vraiment l’exercice d’un libre choix?

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Des températures particulièrement froides sont attendues au cours des prochains jours au Saguenay–Lac-Saint-Jean. À Chicoutimi, alors que le nombre de personnes itinérantes augmente depuis les deux dernières années, certaines refusent de se tourner vers des organismes pour demander de l’aide. Évidemment, les intervenants ne peuvent forcer les itinérants à passer la porte de la Maison d’accueil, mais le directeur général assure qu’il y a de la place pour tout le monde qui a froid. Et les policiers, de même que les intervenants en travail de rue, sont présents pour assurer que ces personnes ne soient pas en danger.

"},"type":"paragraph"},{"position":1,"text":{"fr":"

« On ne peut pas les traîner de force à l’intérieur et certains refusent catégoriquement d’être associés à un organisme, alors ils préfèrent dormir à l’extérieur. J’en ai d’ailleurs rencontré deux ce matin, qui veulent rester dehors. C’est sûr que c’est extrêmement froid. Ils marchent beaucoup et dorment quelques minutes par-ci, par-là », explique Yannick Harvey.

"},"type":"paragraph"},{"position":2,"text":{"fr":"

Au Service de police de Saguenay, deux policiers sont assignés à la population itinérante. « Ils sont présents pour discuter avec eux et assurer qu’ils ne soient pas en danger de mort, surtout lorsqu’il fait aussi froid. Ils ont accès à des endroits où leur présence est tolérée, par exemple près d’une bouche d’aération qui leur offre de la chaleur d’un bâtiment. Les policiers et les travailleurs de rue connaissent ces endroits, donc ils peuvent intervenir », explique le porte-parole du SPS, Luc Tardif.

"},"type":"paragraph"},{"position":3,"text":{"fr":"

Ce dernier précise qu’actuellement, une dizaine de sans-abri préfèrent rester dehors par choix au centre-ville de Chicoutimi. « Il y en a toujours eu, mais 10, je dirais que c’est plus qu’auparavant », ajoute-t-il.

"},"type":"paragraph"},{"position":4,"text":{"fr":"

« Nous avons une excellente collaboration avec eux et entre les différents intervenants, ce qui fait en sorte que nous sommes un peu moins inquiets pour leur sécurité », note Luc Tardif.

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"La demande en journée est plus forte présentement à la Maison d’accueil pour sans-abri de Chicoutimi, mais on assure que la porte est toujours ouverte."},"contentType":"image","credits":{"fr":"LE QUOTIDIEN, ROCKET LAVOIE"},"position":5,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Faae8b12e-7855-43af-a3e9-9d4c77efad07.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":6,"text":{"fr":"

Encore de la place

Présentement, la Maison d’accueil pour sans-abri de Chicoutimi et son refuge ne débordent pas. « C’est surprenant, mais on est en contrôle », affirme le directeur Yannick Harvey.

"},"type":"paragraph"},{"position":7,"text":{"fr":"

Le refuge, aussi connu sous le nom d’unité de débordement, offre 21 places pour dormir au chaud et si la plupart des lits sont occupés, on ne refuse l’entrée à personne. Et cette unité de débordement, mise en place durant la pandémie, est plus que nécessaire, précise le directeur de la Maison d’accueil pour sans-abri, qui, elle, compte 24 places en hébergement. La différence, c’est qu’on ne peut pas passer la journée au refuge, qui est accessible uniquement pour dormir. Aussi, cinq lits sont disponibles pour les femmes, alors que ce sont seulement les hommes qui sont admis à la maison.

"},"type":"paragraph"},{"position":8,"text":{"fr":"

Si le nombre de femmes en situation d’itinérance est en augmentation à Chicoutimi, les cinq lits ne sont jamais tous occupés, indique M. Harvey.

"},"type":"paragraph"},{"position":9,"text":{"fr":"

Passer la journée au chaud

Lorsqu’une vague de grands froids frappe, c’est au niveau de l’hébergement en journée que la demande augmente fortement.

"},"type":"paragraph"},{"position":10,"text":{"fr":"

« Normalement, nos bénéficiaires partent en journée, mais quand il fait -30 °C, disons qu’ils se promènent moins longtemps dehors. La demande augmente donc beaucoup à la maison. Ce n’est pas l’idéal, parce qu’on est pas mal entassés, mais on ne refuse personne », explique M. Harvey.

"},"type":"paragraph"},{"position":11,"text":{"fr":"

C’est le dernier hiver pour les résidants et les employés de la maison à cette adresse de la rue Lafontaine.

"},"type":"paragraph"},{"position":12,"text":{"fr":"

L’hiver prochain, l’organisme sera installé dans l’ancien couvent des Servantes du Très-Saint-Sacrement, où la capacité d’accueil sera doublée.

"},"type":"paragraph"},{"position":13,"text":{"fr":"

Yannick Harvey espère que le déménagement sera complété l’été prochain.

"},"type":"paragraph"}],"creationDate":"2023-01-31T22:20:52.949Z","externalIds":{"newscycle":"3540911B-90DA-4218-9DB7-19EFD458A227"},"firstPublicationDate":"2023-01-31T22:38:24.461Z","free":false,"id":"32a08b0dde12fbc88899ef2c744f2b62","lead":"« Pour nous, on parle de froid extrême lorsqu’il fait -30 °C. Mais pour la population itinérante, on parle d’alerte météo dès qu’il fait -5 °C. Passer la nuit dehors, c’est critique aussitôt que l’hiver commence. » Le directeur de la Maison d’accueil pour sans-abri de Chicoutimi, Yannick Harvey, assure que la porte de l’organisme est toujours ouverte, même si certains itinérants préfèrent encore dormir à l’extérieur. Une dizaine de personnes passent la nuit dehors dans le centre-ville, même par ces temps glaciaux.","locales":["fr"],"metadata":{},"modificationDate":"2023-01-31T22:22:59.884Z","publications":[{"canonical":false,"organizationKey":"lequotidien","sectionKey":"ma-region"},{"canonical":true,"editionKey":"site","organizationKey":"lequotidien","sectionKey":"actualites"}],"slug":"2023/01/31/une-dizaine-de-personnes-dorment-dehors-a-chicoutimi-32a08b0dde12fbc88899ef2c744f2b62","tags":[],"templateName":"article1","title":"Une dizaine de personnes dorment dehors à Chicoutimi","type":"article","url":"global/contents/32a08b0dde12fbc88899ef2c744f2b62.json","visual":{"caption":{"fr":"Les personnes en situation d’itinérance recherche la chaleur en ces temps froids."},"contentType":"image","credits":{"fr":"LE QUOTIDIEN, ROCKET LAVOIE"},"position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F46fa0270-8391-4520-b48c-94d32fa1d323.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},"color":null,"mainVisual":{"caption":"Les personnes en situation d’itinérance recherche la chaleur en ces temps froids.","contentType":"image","credits":"LE QUOTIDIEN, ROCKET LAVOIE","position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F46fa0270-8391-4520-b48c-94d32fa1d323.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},"thumbnailVisual":{"url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F46fa0270-8391-4520-b48c-94d32fa1d323.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"}}],"position":3,"type":"content_block","photos":[]},{"position":4,"text":"

Le chiffre de la semaine

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Nombre d’appartements que le Groupe Boudreault ajoutera au centre-ville de Chicoutimi, avec la bénédiction de la ville de Saguenay. Construits au coût de 18 à 20 millions $, ils seront disponibles d’ici deux ans.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"contents":[{"accessibility":"METERED","authors":[{"description":{},"email":"dvilleneuve@lequotidien.com","imageUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm-v2.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F0b4d3219-76e3-4446-b4f8-98d8199b1a3d.png&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","location":"","name":"Denis Villeneuve","source":"Le Quotidien","twitter":"den_villeneuve"}],"channel":"Affaires","chapters":[{"position":0,"text":{"fr":"

L’entrepreneur en construction et promoteur immobilier est le seul à avoir déposé un prix de 1 063 518 $ pour l’acquisition de l’immense terrain de l’ex-concessionnaire Paco que Saguenay a décontaminé au début des années 2010 pour en faire une réserve foncière. Ce terrain forme un quadrilatère longeant les rues Jacques-Cartier et Sainte-Anne.

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"Les immeubles à être érigés devraient combler le vide laissé depuis le départ du concessionnaire Paco au centre-ville."},"contentType":"image","credits":{"fr":"LE QUOTIDIEN, JEANNOT LÉVESQUE"},"position":1,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fa6e1c48c-cb67-417c-ba76-2d5c21faadaa.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":2,"text":{"fr":"

Dans le cadre de l’appel d’offres, Saguenay a fait part aux entrepreneurs potentiels de sa volonté de développer un projet multifonctionnel qui inclurait des espaces résidentiels adaptés aux besoins des jeunes professionnels aux étages, des espaces de stationnement souterrains et des espaces commerciaux, professionnels ou de services, dans le but de revitaliser ce secteur du bas de la rue Racine. Saguenay souhaite clairement attirer une masse de professionnels qualifiés pour habiter le centre-ville et y occuper des emplois dans les locaux à proximité, afin d’éviter l’utilisation de la voiture.

"},"type":"paragraph"},{"position":3,"text":{"fr":"

Jessica Prescott, directrice des communications du Groupe Boudreault, a confirmé que le projet présenté a été accepté vendredi dernier par les autorités municipales de Saguenay. En entrevue, elle a précisé que les deux futurs immeubles devraient comprendre 63 appartements résidentiels locatifs aux étages et 17 000 pieds carrés d’espaces commerciaux au rez-de-chaussée. « Il nous reste encore du travail à faire, comme des études de sol, afin de compléter le concept de ce projet d’usage mixte. Il est trop tôt pour vous dire quand sera effectuée la première pelletée de terre, mais il va s’agir d’un beau projet pour la ville », a déclaré M^me Prescott.

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"Éloi Boudreault, président du Groupe Boudreault, accompagné d’Alexandre Audet et d’Alexandre Boudreault, les associés impliqués dans le projet immobilier au bas de la rue Racine."},"contentType":"image","credits":{"fr":"COURTOISIE"},"position":4,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Ff1ecf476-51e2-4ef7-aca0-7d4a4d5491ff.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":5,"text":{"fr":"

Selon les conditions émises par Saguenay, le promoteur devra procéder à la construction dans un délai de 12 à 24 mois après l’émission du permis de construction.

"},"type":"paragraph"},{"position":6,"text":{"fr":"

La conseillère municipale Mireille Jean et le président de l’arrondissement de Chicoutimi, Jacques Cleary, n’étaient pas en mesure de commenter le dossier en raison de la tenue récente du comité exécutif, mardi.

"},"type":"paragraph"}],"creationDate":"2023-01-31T23:11:37.197Z","externalIds":{"newscycle":"4EA08BF7-3EA2-40B3-880A-30CF1E2B5638"},"firstPublicationDate":"2023-02-01T08:00:00.000Z","free":false,"id":"8575ca723fd048824cd5dcd916bf32b4","lead":"Le Groupe Boudreault et l’homme d’affaires Éloi Boudreault sont sur la ligne de départ afin de procéder à un investissement majeur de 18 à 20 millions de dollars dans le quartier numérique de Chicoutimi.","locales":["fr"],"metadata":{},"modificationDate":"2023-02-01T13:21:28.428Z","publications":[{"canonical":false,"organizationKey":"lequotidien","sectionKey":"ma-region"},{"canonical":true,"editionKey":"site","organizationKey":"lequotidien","sectionKey":"affaires"}],"slug":"2023/02/01/un-projet-immobilier-de-20m-au-centre-ville-de-chicoutimi-8575ca723fd048824cd5dcd916bf32b4","tags":[],"templateName":"article1","title":"Un projet immobilier de 20M$ au centre-ville de Chicoutimi","type":"article","url":"global/contents/8575ca723fd048824cd5dcd916bf32b4.json","visual":{"caption":{"fr":"Le projet prévoit 63 appartements résidentiels et 17 000 pieds carrés d’espaces commerciaux."},"contentType":"image","credits":{"fr":"COURTOISIE"},"position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F4495494f-0d89-4d93-ac01-e423fe2da762.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},"color":null,"mainVisual":{"caption":"Le projet prévoit 63 appartements résidentiels et 17 000 pieds carrés d’espaces commerciaux.","contentType":"image","credits":"COURTOISIE","position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F4495494f-0d89-4d93-ac01-e423fe2da762.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},"thumbnailVisual":{"url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F4495494f-0d89-4d93-ac01-e423fe2da762.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"}}],"position":7,"type":"content_block","photos":[]},{"position":8,"text":"

Citation de la semaine

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« Il y a comme une aura autour de ce festival, un petit côté exaltant et irrévérencieux. »

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- Porte-parole de la 27e édition de REGARD, la comédienne et scénariste Florence Longpré a hâte d’y participer pour la première fois, du 22 au 26 mars.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"contents":[{"accessibility":"METERED","authors":[{"coverUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F4f12df82-a37b-40e2-998a-f07a33628264.jpg&width=1024&stripmeta=true","description":{},"email":"sbouchard@lequotidien.com","imageUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fc4d42e06-8b45-468e-b0cd-57f92b7484a6.png&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","name":"Stéphane Bouchard","source":"Le Quotidien","twitter":"stef_bouchard"}],"channel":"Arts","chapters":[{"position":0,"text":{"fr":"

Florence Longpré ne s’est pas fait prier pour accepter le rôle de porte-parole du Festival international de court métrage au Saguenay. Après une première tentative infructueuse l’an dernier, elle n’a pas hésité lorsqu’on lui a demandé d’être le visage de ce rendez-vous et de venir échanger sur le court métrage.

"},"type":"paragraph"},{"position":1,"text":{"fr":"

« Il y a comme une aura autour de ce festival, un petit côté exaltant et irrévérencieux », lance-t-elle en entrevue avec Le Quotidien.

"},"type":"paragraph"},{"position":2,"text":{"fr":"

La comédienne retrouve dans ces courtes créations un esprit qui lui rappelle ses premiers pas dans le métier. « J’ai des goûts très éclectiques. J’aime l’aspect vignette des courts métrages. Étrangement, ça me rappelle beaucoup mon école à moi, qui a été l’improvisation. Ça permet de raconter des histoires dans des moments ciblés, dans une durée assez courte, et d’entrer dans une ambiance », résume Florence Longpré.

"},"type":"paragraph"},{"position":3,"text":{"fr":"

Celle qui ne connaissait REGARD que par le bouche-à-oreille arrivera en ville avec elle-même un projet de court métrage en poche, dont la phase d’écriture va bon train. L’actrice planifie de réaliser ce film quand arrivera le temps du tournage.

"},"type":"paragraph"},{"position":4,"text":{"fr":"

Elle voit dans le festival REGARD, qui réunit les cinéphiles du Québec et d’ailleurs, une belle fenêtre pour connaître de nouveaux réalisateurs et de nouveaux artisans du septième art qui travaillent tant devant que derrière la caméra. « En tant que créatrice, je trouve que ces échanges-là sont très intéressants et enrichissants », indique-t-elle à propos de ce qui l’anime à venir au Saguenay.

"},"type":"paragraph"},{"position":5,"text":{"fr":"

Mais à la fin, c’est le plaisir de consommer plusieurs oeuvres pendant cinq jours qui l’enthousiasme au plus haut point.

"},"type":"paragraph"},{"author":{"fr":"Florence Longpré"},"position":6,"text":{"fr":"

Je suis une personne qui regarde beaucoup de cinéma et de télévision. Ça va juste être une super occasion de voir plein de films pendant des vacances.

"},"type":"quote"},{"position":7,"text":{"fr":"

Un tête-à-tête en public

Florence Longpré, qui a été révélée au grand public dans des séries comme Like-moi, M’entends-tu ? et Audrey est revenue se prêtera au jeu d’une longue entrevue avec la journaliste Manon Dumais pendant le festival. Cette rencontre, tenue devant public, aura lieu le 25 mars, à 15 h, et sera l’occasion de partager ses réflexions sur ses expériences professionnelles, qui vont de la télévision au théâtre, en passant par la scénarisation.

"},"type":"paragraph"},{"position":8,"text":{"fr":"

Le festival REGARD, lui, aura lieu du 22 au 26 mars. Pour continuer une bonne habitude prise pendant la pandémie, des courts métrages seront aussi disponibles en ligne jusqu’au 9 avril.

"},"type":"paragraph"},{"position":9,"text":{"fr":"

La prévente des passeports a débuté le 16 janvier dernier, en quantité limitée. Disponibles sur le site de Diffusion Saguenay, ces passeports sont vendus avec un rabais de 10 $ sur le prix régulier.

"},"type":"paragraph"}],"creationDate":"2023-01-31T21:32:51.053Z","externalIds":{"newscycle":"497FD919-F5F7-4B22-9DEF-456BFC30DC04"},"firstPublicationDate":"2023-02-01T08:00:00.000Z","free":false,"id":"2a65a1b19ecc98884c16ddf7831b4d9d","lead":"Il n’est jamais trop tard pour bien faire. La comédienne et scénariste Florence Longpré visitera le festival REGARD pour la première fois cet hiver et pour briser la glace comme il se doit, elle sera la porte-parole de la 27e édition de l’événement.","locales":["fr"],"metadata":{},"modificationDate":"2023-02-01T09:00:47.536Z","publications":[{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"lesoleil","sectionKey":"arts"},{"canonical":false,"organizationKey":"latribune","sectionKey":"arts"},{"canonical":false,"organizationKey":"lenouvelliste","sectionKey":"arts"},{"canonical":false,"organizationKey":"lequotidien","sectionKey":"ma-region"},{"canonical":false,"organizationKey":"lesoleil","sectionKey":"arts"},{"canonical":true,"editionKey":"site","organizationKey":"lequotidien","sectionKey":"arts"}],"slug":"2023/02/01/florence-longpre-porte-parole-de-regard-2a65a1b19ecc98884c16ddf7831b4d9d","tags":[],"templateName":"article1","title":"Florence Longpré porte-parole de REGARD","type":"article","url":"global/contents/2a65a1b19ecc98884c16ddf7831b4d9d.json","visual":{"caption":{"fr":"Florence Longpré sera la porte-parole de la 27e édition de REGARD"},"contentType":"image","credits":{"fr":"COURTOISIE, MARYSE BOYCE"},"position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F1ed0ab57-a1e2-4561-8cc0-08461c47289b.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},"color":null,"mainVisual":{"caption":"Florence Longpré sera la porte-parole de la 27e édition de REGARD","contentType":"image","credits":"COURTOISIE, MARYSE BOYCE","position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F1ed0ab57-a1e2-4561-8cc0-08461c47289b.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},"thumbnailVisual":{"url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F1ed0ab57-a1e2-4561-8cc0-08461c47289b.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"}}],"position":11,"type":"content_block","photos":[]},{"position":12,"text":"

Événements marquants

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Vert

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En marquant deux buts mardi, contre les Sénateurs d’Ottawa, le Jonquiérois Rafaël Harvey-Pinard a confirmé qu’il faisait partie de l’avenir du Canadien. Maturité, talent, éthique de travail. Impossible de manquer son coup lorsqu’on dispose de tous ces atouts.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"contents":[{"accessibility":"AUTHENTICATED","authors":[{"coverUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F8a168247-170d-4db8-87c8-f3d912f7413d.png&width=1024&stripmeta=true","description":{},"email":"jhudon@lequotidien.com","imageUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F430d0805-86ef-40b5-9fdf-7616b01035b2.png&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","name":"Jonathan Hudon","source":"Le Quotidien","twitter":"johudon"}],"channel":"Jonathan Hudon","chapters":[{"position":0,"text":{"fr":"

J’ai cherché à « mieux comprendre » le phénomène RHP dans les derniers jours, environ 48 heures après que le Jonquiérois ait fait parler pas mal de lui en inscrivant deux (très beaux) buts contre les Red Wings de Detroit, jeudi dernier, dans l’uniforme du Canadien de Montréal. Et il s’en est fallu de peu qu’il réussisse son tour du chapeau en prolongation.

"},"type":"paragraph"},{"position":1,"text":{"fr":"

Le jeune homme de 24 ans, fier produit régional développé chez nous, en a impressionné une couple par sa fougue, son aisance sur la glace et devant les caméras, ainsi que son travail acharné. À Chicoutimi, endroit où il a terminé sa carrière junior avec le C de capitaine cousu sur son chandail, après trois saisons dans l’uniforme des Huskies de Rouyn-Noranda, on est fier et élogieux, certes, mais surpris ? Pas tellement.

"},"type":"paragraph"},{"position":2,"text":{"fr":"

Yanick Jean, entraîneur d’Harvey-Pinard avec les Saguenéens en 2019-2020, sa dernière — et inachevée — dans la LHJMQ, quand la pandémie a volé le show, dresse un parallèle avec Yanni Gourde, un autre qui a défoncé les portes pour faire sa place dans la Ligue nationale. Jean a « coaché » Gourde à Victoriaville. Je vous avertis, la citation est longue, mais elle mérite d’être reprise dans son intégralité.

"},"type":"paragraph"},{"position":3,"text":{"fr":"

« C’est le genre de gars qui ne se contentent pas de se faire dire non, d’avoir un temps de jeu moins élevé, a noté l’expérimenté entraîneur, rencontré samedi. Au lieu de se demander pourquoi ils ne jouent pas, pourquoi ils ne sont pas à un niveau supérieur, ils sont dans le comment. Comment je pourrais faire pour obtenir plus de temps de glace ? Qu’est-ce que je peux faire pour gagner en confiance ? Ils ne trouvent que des solutions au lieu de chercher des problèmes. Des joueurs de hockey comme Harvey-Pinard, qui ont cette attitude, il n’y en a pas beaucoup, et j’inclus ceux dans la Ligue nationale. À un, ce n’est jamais assez, il y a toujours moyen d’en faire plus. Il s’organise pour que ça marche. »

"},"type":"paragraph"},{"position":4,"text":{"fr":"

Des propos forts, quand même, corroborés par Félix Bibeau, le vieux chum de Rafaël Harvey-Pinard. Les deux ont fait la pluie et le beau temps à Rouyn-Noranda, conduisant les Huskies à la conquête de la coupe du Président et de la coupe Memorial, en 2019. Réunis dans l’uniforme des Sags quelques mois plus tard, il s’apprêtaient à faire la même chose la saison suivante au Saguenay...

"},"type":"paragraph"},{"position":5,"text":{"fr":"

Bibeau a tiré un trait sur sa carrière de hockeyeur et il est aujourd’hui l’un des adjoints de Yanick Jean derrière le banc de l’équipe du Royaume.

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« Il le mérite amplement et même pour sa famille aussi, c’est du bon monde et les bonnes affaires arrivent au bon monde habituellement », a-t-il commencé par dire.

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« Je n’ai jamais gagé contre lui et je ne gagerai pas contre lui, c’est impossible, a-t-il ajouté. C’est le genre de gars que plus il joue, plus il fait les petits détails que les entraîneurs remarquent. C’est de cette manière qu’il va réussir à s’établir. Oui, il peut marquer des buts, mais c’est plus que ça et les coachs le voient. »

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"Cette séquence a été croquée lors du dernier match de la carrière junior de Rafaël Harvey-Pinard. C’était le 11 mars 2020. Quelques jours plus tard, une certaine pandémie prenait toute la place."},"contentType":"image","credits":{"fr":"ARCHIVES LE QUOTIDIEN, ROCKET LAVOIE"},"position":8,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F7f00dc7d-fd0b-4777-bd4b-0e063dfb7dc2.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":9,"text":{"fr":"

« Gager contre lui ». C’est également ce que Yanick Jean ne ferait pas s’il avait un vieux 2 $ en papier à faire fructifier.

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« Ce qui fait que ces joueurs-là sont spéciaux, c’est parce qu’ils ont un état d’esprit différent des autres, a-t-il remarqué. Quand tu les connais, tu n’es pas surpris qu’ils accomplissent de grandes choses. Tu comprends que tu ne peux jamais gagner contre lui. Peu importe l’âge, il va continuer de s’améliorer. Même à 28 ans, il va toujours être meilleur, justement parce qu’il est différent. »

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Oui, l’ancien #11 des Huskies et des Saguenéens profite des blessés chez le Canadien, mais sa présence dans le grand club permet de réaliser que son coffre à outils commence à être pas mal plein pour batailler avec les meilleurs joueurs de hockey au monde.

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« Ça va être dur de le tasser, a prédit Félix Bibeau. Il fait tellement de bonnes choses, tu ne peux rien lui reprocher. Quand il va faire des erreurs, il va toujours revenir à fond. Il n’a pas le patin ni la grosseur de bien des joueurs, mais il a du cœur et je pense qu’il commence à être un modèle pour les jeunes hockeyeurs du Québec. »

En visite à Montréal

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Bibeau sera d’ailleurs au Centre Bell, mardi soir, pour assister au septième match de Rafaël dans la LNH. « J’espère qu’il va scorer », dit-il d’ailleurs à la toute fin de la discussion. « Bib » sera accompagné de sa copine et de William Cyr, ancien membre des Huskies. Les trois ont gagné ensemble à Rouyn-Noranda, ils étaient inséparables. Félix ne s’attend pas à voir un jeune homme transformé, la tête en l’air, lorsqu’il va retrouver son bon ami.

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« Il ne parle pas vraiment, mais une fois sur la glace, c’est un modèle à suivre, a signalé le jeune entraîneur. Sur la patinoire et dans le gymnase, il se défonce dans tout ce qu’il fait. C’est facile de suivre un gars de même et j’ai toujours joué avec lui, donc c’était facile. Il amène une culture dans un groupe de leaders, c’est incroyable. Il reste la même personne, même s’il joue dans la Ligue nationale. Tu le croises, il va te dire salut, il va faire des blagues. Il ne va jamais se prendre pour un autre. C’est un rassembleur et il fait ça naturellement, il ne fait pas exprès. »

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En sachant tout ça, les Saguenéens sont légitimement en droit de se demander quel genre de printemps ils auraient vécu avec un Rafaël Harvey-Pinard à la tête d’un club équipé pour aller loin, en 2020. Vivre dans le passé est la pire des erreurs, mais allez jeter un coup d’œil sur les statistiques individuelles et collectives lors de cette saison 2019-2020...

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C’est d’ailleurs la présence d’un Harvey-Pinard qui a fait dire à l’état-major des Sags que c’était le temps de foncer.

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« On ne veut pas rester crocheté, mais c’est pour ça qu’on avait bâti cette équipe-là et qu’on avait amené les Bibeau, Kyte, Mercer..., a énuméré Yanick Jean, DG et entraîneur. On avait un joueur spécial avec Harvey-Pinard à la base et on a ajouté du leadership et des gars qui avaient gagné, qui connaissaient le tabac. C’est certain que si on n’avait pas eu Harvey-Pinard, on n’aurait jamais fait autant d’échanges pour améliorer l’équipe. On ne pouvait passer à côté de l’opportunité d’avoir un leader comme ça sans essayer de gagner. »

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"Rafaël Harvey-Pinard (C) et Félix Bibeau (A) ont passé la presque totalité de leur carrière junior ensemble, à Rouyn-Noranda ou avec les Sags, en 2019-2020. Ils célèbrent ici un but de Raphaël Lavoie."},"contentType":"image","credits":{"fr":"ARCHIVES LE QUOTIDIEN, MICHEL TREMBLAY"},"position":18,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F0f304cb8-c845-4c35-b744-503715df6671.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":19,"text":{"fr":"

Voilà, ça a le mérite d’être clair. Que ce soit à Montréal ou ailleurs, les chances de voir Rafaël Harvey-Pinard gagner sa vie en jouant au hockey semblent bien concrètes. Le choix de huitième ronde dans la LHJMQ et de septième ronde dans la LNH, à 19 ans de surcroît, en a fait du chemin. Et ce n’est peut-être que le début.

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Jaune

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Les villages de pêche de La Baie commencent à prendre forme. C’est deux semaines plus tard que l’an passé, mais l’essentiel est que le poisson morde.

Vers 14 h, mercredi, plusieurs pêcheurs se présentaient avec leur billet afin de prendre possession de leur emplacement pour la saison.

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« C’était le temps ! J’avais vraiment hâte », a lancé une pêcheuse assise dans sa camionnette, sa petite cabane sur une remorque et prête à embarquer sur les glaces. « C’est un bon deux semaines plus tard que normalement, alors oui, on se dit enfin ! », a souligné celle qui pêche sur les glaces depuis une trentaine d’années.

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Même son de cloche pour Pierre-Luc Gravel, qui s’activait à mettre à niveau sa cabane sur la rue du Crabe, du côté de Grande-Baie. Il avait d’ailleurs pris congé pour l’occasion, lorsqu’il a su que l’épaisseur des glaces lui permettait de s’installer.

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"Les grands froids annoncés devraient être une bonne nouvelle pour les adeptes de pêche blanche."},"contentType":"image","credits":{"fr":"LE QUOTIDIEN, ROCKET LAVOIE"},"position":3,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fc436e1aa-9962-4efd-b710-5009863e7959.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":4,"text":{"fr":"

Luc Pouliot lui donnait un coup de main, en attendant de pouvoir lui-même installer sa cabane. « Je ne peux pas embarquer encore, car ma cabane est trop lourde et sur la rue de la Lycode ce n’est pas encore possible en raison de l’épaisseur de la glace qui est de 13 pouces. Mais ce n’est pas grave, je suis à la retraite, alors je peux passer mes journées ici ! », a indiqué le pêcheur, confiant que les températures froides attendues ce week-end permettront à la glace de s’épaissir rapidement.

Mesures

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De nouvelles mesures ont été prises mercredi matin, sur le site de Grande-Baie. D’autres mesures seront prises vendredi. Marc-André Galbrant, de l’organisme Contact-Nature, a expliqué en fin de journée qu’environ 50 % des villages sont accessibles pour l’installation des cabanes. Il croit que d’ici dimanche, presque toutes les petites maisons pourront embarquer, avec les froids annoncés.

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Présentement, sur le site de pêche de Grande-Baie, toutes les rues sont ouvertes, mais les cabanes de catégories de 16, 17 et 18 pouces ne sont toujours pas autorisées à embarquer. Du côté de L’Anse-à-Benjamin, une petite partie est accessible aux cabanes de catégorie 16 pouces.

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Soulignons que peu de maisonnettes sont inscrites dans les catégories 17 et 18 pouces.

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Pour les cabanes moins de catégories 12, 13, 14 et 15 pouces, il faut vérifier sur le site de Contact-Nature pour savoir si notre catégorie de cabanes est permise sur la rue de l’emplacement réservé.

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Rouge

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L’absence de réseau cellulaire le long de la route 172, entre Chicoutimi et Sacré-Coeur, aurait pu entraîner la mort de quatre femmes à la suite d’un accident. Le gouvernement provincial doit régler ce problème au plus tôt, pas à la fin de son mandat.

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Mireille Pineault, la mère de la jeune conductrice, a lancé un cri du cœur sur les réseaux sociaux dans l’espoir de faire bouger les choses. Mardi midi, un peu plus de 24 heures après sa sortie sur Facebook, sa publication avait été partagée plus de 1000 fois et avait suscité des centaines de commentaires et de réactions.

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« [...] Elles ont réussi à sortir par les fenêtres pour marcher dans l’eau et remonter jusqu’à la route pour attendre qu’un camion passe et s’arrête pour leur venir en aide. Il les a emportées 20 kilomètres plus loin pour avoir du réseau et enfin rejoindre le 911. Elles étaient mouillées et gelées, il faisait -25 degrés [Celsius].

«Je ne peux concevoir que si elles étaient restées coincées dans le véhicule, elles seraient mortes non pas de leurs blessures dues à l’accident, mais bien d’hypothermie à cause du manque de réseau cellulaire... en 2023 ! » a-t-elle écrit.

"},"type":"paragraph"},{"position":2,"text":{"fr":"

L’accident est survenu au kilomètre 48 de la route 172, entre Chicoutimi et Sacré-Cœur. La fille de M^me Pineault, qui étudie au Saguenay, était sur la route avec trois de ses amies pour aller passer la fin de semaine à la maison. Comme elle étudie pour être ambulancière, elle savait qu’il ne fallait pas qu’elles bougent en attendant les secours, mais quand elles ont vu que l’eau commençait à monter dans la voiture et qu’il n’était pas possible de composer le 911, elles ont pris la décision de sortir du véhicule, de monter la pente et d’attendre qu’un automobiliste passe dans le secteur. Heureusement, la voiture s’était arrêtée sur ses quatre roues et non sur le capot.

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"Heureusement, la voiture est retombée sur ses quatre roues et non sur le capot."},"contentType":"image","credits":{"fr":"TIRÉE DE FACEBOOK"},"position":3,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F54b78135-6944-4e8c-9fc0-288c7819851d.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":4,"text":{"fr":"

En entrevue avec Le Quotidien, M^me Pineault, qui est conseillère municipale à Tadoussac, a mentionné que cette route est « assez fréquentée », que ce soit par « des étudiants, des femmes qui vont accoucher à Chicoutimi ou des aînés qui ont des rendez-vous médicaux ».

"},"type":"paragraph"},{"position":5,"text":{"fr":"

Celle qui a déjà posé des questions se serait fait répondre que la route 172 en est une « secondaire ». Cependant, à ses yeux, il s’agit d’une route principale, car si le traversier Tadoussac–Baie-Saint-Catherine n’est pas en fonction, c’est la seule route pour « nous relier au reste du Québec ».

"},"type":"paragraph"},{"position":6,"text":{"fr":"

Au total, le réseau cellulaire est absent sur une quarantaine de kilomètres. Et si M^me Pineault a accepté de parler aux médias à la suite de cette mésaventure, c’est pour sensibiliser à la dangerosité de la situation.

"},"type":"paragraph"},{"position":7,"text":{"fr":"

« Tout est bien qui finit bien, il n’y a pas de blessés graves. Mais c’était ça le but de mon ‘‘post’’, de faire réagir », a-t-elle confié.

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Au moment d’écrire ces lignes, la mère de famille n’avait toujours pas eu de réponse officielle de sa sortie. Seuls les médias l’avaient contactée.

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« Les médias sont un outil indispensable. Il ne faut pas attendre qu’il y ait des décès avant d’agir. »

"},"type":"paragraph"},{"position":10,"text":{"fr":"

À titre de conseillère municipale à Tadoussac, M^me Pineault espère d’ailleurs « qu’on se positionne comme municipalité ».

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Le député Montigny réagit

Interpellé par Le Quotidien, le député caquiste de la circonscription René-Lévesque, Yves Montigny, n’était pas disponible pour une entrevue en raison de la rentrée parlementaire, mais il a tout de même pris le temps d’envoyer une réponse écrite.

"},"type":"paragraph"},{"position":12,"text":{"fr":"

« Tout d’abord, je tiens à mentionner que je suis soulagé puisque le pire a été évité dans cet incident et que j’ai bien entendu les propos de M^me Pineault. La CAQ a pris l’engagement de compléter la couverture cellulaire dans le prochain mandat et nous allons tenir parole. Notre gouvernement est déjà en action. Le 5 octobre dernier, seulement deux jours après les élections, le gouvernement a lancé un appel d’offres pour cartographier le réseau cellulaire du Québec. C’est la première étape en vue de compléter le réseau. C’est un enjeu très important pour nos régions, on le voit quand des incidents comme cela se produisent, je vais suivre le dossier de près», a-t-il dit.

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