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Cette lettre ouverte a été écrite par Bernard Généreux, de Saint-Prime.

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Décarboner l’économie du Québec face à ces défis planétaires que sont la transition énergétique et les changements climatiques, voilà la grande ambition, le mantra de ce nouveau gouvernement.

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«Moi, je ne l’ai pas vue. Mais le ministère des Transports nous a promis de nous livrer ça dans les prochaines semaines», a déclaré le premier ministre du Québec, vendredi, dans son point de presse de clôture du caucus des élus de la Coalition avenir Québec (CAQ), à Laval.

Lors de la récente campagne électorale, en septembre, M. Legault avait reconnu qu’aucune étude à jour n’existait sur la version réduite bitube à quatre voies présentée en avril précédent.

Il avait alors promis de rendre publique la nouvelle étude d’opportunité attendue au début de l’année 2023.

Amené vendredi à préciser le moment où il prévoit l’avoir en main, puisqu’on est au début de 2023, le premier ministre a simplement rétorqué : «Bientôt!»

Sa ministre des Transports, Geneviève Guilbault, était justement à ses côtés. Elle est aussi vice-première ministre. Le ministre de la Justice et leader du gouvernement en chambre, Simon Jolin-Barrette, complétait le trio pour ces 52 minutes de questions-réponses où les deux ministres n’ont pas pipé mot.

À la blague, à la fin, le patron leur a souligné comment ils ont «été bons».

Les deux sont souvent perçus comme d’éventuels successeurs à M. Legault à la tête du parti et, peut-être, du gouvernement du Québec.

Sur la livraison de l’étude d’opportunité du futur tunnel Québec-Lévis, on a entendu dans les coulisses du caucus caquiste que le «début de 2023» peut équivaloir au premier trimestre de l’année. Pas impossible, donc, que l’étude ne soit connue qu’en mars.

Mme Guilbault est une élue de Québec et a occupé le poste de ministre régionale durant le premier mandat de la CAQ, de 2018 à 2022.

Quatre ou cinq projets de barrages

Il a beaucoup été question d’efficacité énergétique, durant le point de presse de M. Legault.

Qui a d’ailleurs vite précisé ne pas vouloir discuter du moment où les Québécois devront partir leur lave-vaisselle. Terrain glissant où s’était aventuré son ministre de l’Économie et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, il y a quelques semaines.

Les Québécois auront bientôt besoin de 100 térawattheures (TWh)d’électricité de plus par année, répète le premier ministre. Production supplémentaire d’«un demi-Hydro-Québec», la société d’État produisant en ce moment environ 200 TWh.

Parmi les solutions, M. Legault continue d’évoquer la possibilité de construire de nouveaux barrages hydroélectriques.

Il s’appuie sur la liste de projets de barrages qui lui a été présentée à son entrée en poste, en 2018, par le président-directeur général d’Hydro d’alors, Éric Martel. Parmi lesquels la rivière Magpie, sur la Côte-Nord.

M. Martel lui avait aussi alors dit que le Québec bénéficierait de surplus d’électricité pour encore au moins une vingtaine d’années. Ce qui, cinq ans plus tard, n’est plus vrai. On manque maintenant d’électricité à certains moments de l’année.

Sur le contrat de Churchill Falls avec Terre-Neuve, au Labrador, qui se termine dans 18 ans : «On est capables de construire des barrages avant 2041», tranche le premier ministre Legault.

À court terme, son ministre Fitzgibbon déposera un projet de loi sur l’efficacité énergétique des entreprises, à l’automne.

Les rabais sur l’électricité dont bénéficient plusieurs entreprises seront revus en fonction de deux principaux critères. D’abord, leur production de gaz à effet de serre (GES) en vue de les réduire au minimum et de viser une décarbonation complète d’ici 2050. Puis les retombées économiques et entrées d’argent dans les coffres de l’État que ladite entreprise.

Le développement de l’énergie éolienne et solaire fait aussi partie des solutions.

Legault compte pénaliser les entreprises plus polluantes

«Ce sera très difficile» pour les entreprises polluantes «qui émettent des gaz à effet de serre (GES) d'obtenir des rabais sur l'électricité», a indiqué le premier ministre François Legault vendredi.

Son gouvernement a ainsi l'intention de réviser les tarifs d'Hydro-Québec réservés aux entreprises, notamment le tarif L, en fonction de leurs économies d'énergie et de la réduction de GES.

En conférence de presse vendredi, au terme d'un caucus de deux jours des élus de la Coalition avenir Québec (CAQ) dans un hôtel de Laval, il a justifié le tour de vis qu'il veut donner aux industries plus polluantes,

M. Legault a rappelé que le Québec s'est engagé à réduire à néant ses émissions de GES d'ici à 2050, en conformité avec les engagements internationaux. Or les industries émettaient encore en 2020 30 % des GES du Québec.

Et en outre, le chef du gouvernement a également rappelé que les surplus d'électricité d'Hydro-Québec fondent à vue d'?il et qu'il faudra même de surcroît 100 térawatt-heure pour décarboner complètement le Québec d'ici à 2050.

«On va être parcimonieux, on va faire attention, il y a des emplois et des retombées économiques» en jeu, a-t-il toutefois tenu à ajouter.

Le chef caquiste a d'ailleurs évoqué plus précisément qu'il faudrait quatre ou cinq barrages de plus pour fournir de l'électricité, en évitant soigneusement de préciser où ils seraient construits - tout comme la société d'État qui indique être en processus de révision des rivières qui auraient un potentiel pour être harnachées.

M. Legault n'écarte pas des formes d'entente avec des entreprises énergivores créatrices d'emplois, notamment dans le domaine de l'aluminium, pour par exemple tirer profit de la plus-value de leurs produits considérés comme plus écologiques parce que conçus avec de l'hydro-électricité.

«Tout est possible, il faut être créatif», a-t-il commenté. Avec La Presse Canadienne

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L’électrification des transports, l’aluminium vert, l’acier vert, la batterie verte, l’énergie verte, le premier ministre les a tous conviés à la fête ; mais la filière forêt-bois, silence radio. On n’a même pas prononcé le mot. Pourtant, s’il est une activité industrielle reconnue de tous pour l’importance de sa contribution naturelle à la décarbonation de l’économie, c’est bien la filière forêt-bois.

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Ce silence du premier ministre inquiète et déçoit. Surtout au lendemain de l’alerte lancée par les élus et les industriels de notre région menacée d’une perte de possibilité forestière de 750 000 mètres cubes, on aurait été en droit de s’attendre à ce que la forêt et notre région soient invitées à faire partie de la solution. Nada.

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C’est le message que l’homme d’affaires qui dirige Rémabec, le troisième scieur en importance au Québec, a transmis en ouverture de la rencontre entre les députés caquistes, les propriétaires de scieries et les maires et préfets de la région à Alma, lundi. Réjean Paré, qui a admis avoir voté pour la CAQ aux dernières élections, a désormais décidé de s’impliquer activement dans la bataille du caribou en raison des conséquences de cette future stratégie pour les entreprises intéressées d’investir au Québec.

Ce rendez-vous devait permettre aux participants de traiter du caribou forestier, mais il a vite dévié sur les problèmes qui paralysent en ce moment l’industrie en raison d’un régime forestier que les industriels jugent trop lourd.

De façon plus générale, a résumé en point de presse la mairesse de Saguenay Julie Dufour, les élus et les industriels demandent au gouvernement si le Québec a toujours l’intention de compter sur son industrie forestière comme rouage de premier plan pour l’économie et surtout comme outil de lutte contre les changements climatiques.

"},"type":"paragraph"},{"author":{"fr":"Julie Dufour, mairesse de Saguenay"},"position":2,"text":{"fr":"

On va devoir importer du bois pour la production de nos sacs de papier qui vont remplacer le plastique dans nos villes.

"},"type":"quote"},{"position":3,"text":{"fr":"

Quelques minutes plus tôt, le préfet de la MRC du Domaine-du-Roy et président d’Alliance forêt boréale, Yanick Baillargeon, a mis en garde le gouvernement sur les enjeux de la stratégie caribou et l’avenir de l’économie forestière pour le gouvernement du Québec. « Ce matin, nous représentons 20 000 emplois. C’est certain que nous ne laisserons pas disparaître 2000 emplois dans la région », a insisté le préfet.

Les élus de la région ont réclamé le plus rapidement possible des rencontres avec le premier ministre François Legault, le ministre de l’Environnement et de la Faune responsable du déploiement de la stratégie caribou Benoit Charette, ainsi que la ministre des Forêts, Maïté Blanchette-Vézina.

En plus de réclamer des rencontres, les préfets et maires de la région ont l’intention de surveiller le caucus de la CAQ qui doit avoir lieu jeudi. La députée de Chicoutimi a assuré aux maires et préfets qu’elle entendait profiter de ce caucus pour sensibiliser ses collègues des autres régions à la situation de la région qui compte pour le tiers des approvisionnements forestiers.

Le Saguenay-Lac-Saint-Jean sera la région la plus lourdement pénalisée par la stratégie caribou avec la disparition de 750 000 mètres cubes de bois de la possibilité forestière qui se traduira par la perte de 600 emplois directs (1200 avec les emplois indirects et induits), en excluant le risque de fermeture de la papeterie de Produits forestiers Résolu (PFR) de Dolbeau-Mistassini causée par la rareté des copeaux (150 000 tonnes métriques de copeaux en moins).

Au terme de cette rencontre, la ministre Laforest a tenu un point de presse pour résumer la situation en lien avec la décision du gouvernement Legault d’adopter un plan de sauvegarde du caribou. Pour le moment, il est question dans les cartons du ministre de l’Environnement d’une réduction de la possibilité forestière de l’ordre de 750 000 mètres cubes minimum en fonction des calculs du Forestier en chef.

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"Les préfets de la région Yanick Baillargeon, Luc Simard, Gérald Savard et la mairesse Julie Dufour ont demandé au gouvernement caquiste si l’économie forestière faisait toujours partie des priorités du Québec comme outil de lutte aux changements climatiques et comme rouage économique de premier plan dans les régions."},"contentType":"image","credits":{"fr":"LE QUOTIDIEN, LOUIS TREMBLAY"},"position":4,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F1345698d-93e9-41eb-a413-2e28dc1723b6.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":5,"text":{"fr":"

L’idée du moratoire en suspens

La ministre a mentionné qu’un moratoire de cinq ans, proposé par les élus et les industriels, pour évaluer les hardes représentait l’une des solutions, mais n’est pas allée plus loin. Elle a réitéré qu’elle et ses collègues de la région souhaitent protéger les familles et les travailleurs des communautés forestières.

Interrogée à savoir si le gouvernement du Québec avait accepté le principe de fermer des usines pour protéger l’habitat du caribou, la ministre Andrée Laforest a assuré qu’aucune décision n’avait encore été prise. Elle soutient que ses collègues à l’Environnement, à la Faune et aux Forêts vont venir dans la région pour mener des consultations avant de décréter la stratégie caribou en juin prochain.

Elle entend profiter du caucus de jeudi de la CAQ pour sensibiliser la formation politique à l’importance de l’industrie forestière dans la région.

Selon des informations recueillies dans l’entourage de la ministre, les députés Nancy Guillemette et Éric Girard seraient particulièrement inquiets des conséquences de la stratégie caribou. Les scieries de Saint-Thomas Didyme et Saint-Félicien de PFR, ainsi que la papetière de Dolbeau-Mistassini sont à risque avec la réduction de la possibilité forestière. La scierie de la coopérative Petit-Paris-Rémabec de Saint-Ludger-de-Milot fait aussi face à des enjeux majeurs d’approvisionnement et ne peut plus se permettre de perdre un seul mètre cube.

L’autre groupe industriel menacé par la stratégie est celui de Boisaco à Sacré-Cœur alors que plusieurs mesures de protection sont projetées dans l’unité d’aménagement qui regroupe les territoires de récolte de la coopérative qui exploite 10 usines avec 600 employés.

Le groupe régional d’élus et d’industriels mobilise aussi les élus caquistes de la Mauricie, de la Côte-Nord et de l’Abitibi puisque ces régions feront également face aux baisses de possibilité forestière ou à l’impact de ces baisses sur les copeaux et les sciures de bois.

"},"type":"paragraph"}],"creationDate":"2023-01-23T16:08:26.734Z","externalIds":{},"firstPublicationDate":"2023-01-23T16:09:33.107Z","free":false,"id":"d585d329ce61db51ce2c0efc6a9c90ec","lead":"La ministre responsable de la région, Andrée Laforest, a eu une bonne idée de l’humeur des industriels de la forêt quand le président et chef de l’exploitation de Rémabec, Réjean Paré, lui a lancé qu’il n’avait « jamais vu un gouvernement du Québec aussi peu intéressé à défendre l’industrie forestière au cours de 30 dernières années ».","locales":["fr"],"metadata":{},"modificationDate":"2023-01-24T00:52:10.687Z","publications":[{"canonical":false,"organizationKey":"lequotidien","sectionKey":"ma-region"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"lesoleil","sectionKey":"actualite/le-fil-groupe-capitales-medias"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"ledroit","sectionKey":"actualites/le-fil-groupe-capitales-medias"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"lenouvelliste","sectionKey":"actualites/le-fil-groupe-capitales-medias"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"lavoixdelest","sectionKey":"actualites/le-fil-groupe-capitales-medias"},{"canonical":false,"editionKey":"site","organizationKey":"latribune","sectionKey":"actualites/le-fil-groupe-capitales-medias"},{"canonical":true,"editionKey":"site","organizationKey":"lequotidien","sectionKey":"actualites"}],"slug":"2023/01/23/caribou-forestier-elus-et-industriels-se-sentent-abandonnes-d585d329ce61db51ce2c0efc6a9c90ec","tags":[],"templateName":"article1","title":"Caribou forestier: élus et industriels se sentent abandonnés","type":"article","url":"global/contents/d585d329ce61db51ce2c0efc6a9c90ec.json","visual":{"caption":{},"contentType":"image","credits":{"fr":"ARCHIVES LA PRESSE"},"position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fb7c28145-40ff-471e-b0f9-a5d882b9ac37.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},"color":null,"mainVisual":{"contentType":"image","credits":"ARCHIVES LA PRESSE","position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fb7c28145-40ff-471e-b0f9-a5d882b9ac37.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},"thumbnailVisual":{"url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fb7c28145-40ff-471e-b0f9-a5d882b9ac37.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"}}],"position":5,"type":"content_block","photos":[]},{"position":6,"text":"

Dans ce contexte, plutôt que d’attendre béatement la tombée du couperet du plan caribou, pourquoi ne pas élaborer notre propre plan stratégique de modernisation de la filière forêt-bois en partenariat avec la Première Nation Pekuakamiulnuatsh de Mashteuiatsh et assumer notre leadership forestier dans ce virage écologique recherché ?

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À l’heure de la numérisation, de la robotisation, de l’Internet, de l’intelligence artificielle et des technologies de pointe, sans compter les réseaux de formation et les centres de recherche, nous disposons de tous les moyens pour engager la diversification de notre économie au profit de nos communautés locales, tout en revisitant en amont les pratiques d’exploitation de nos forêts et les stratégies d’approvisionnement de nos usines. C’est tout le Québec qui peut devenir chef de file de la valeur ajoutée, de la 2e et 3e transformation, de l’utilisation du bois dans ses projets d’infrastructures et de construction d’écoles, de CPE, d’hôpitaux, dans le chauffage des immeubles, dans la biomasse, dans la nanotechnologie à base de bois, tout en contribuant à l’atteinte de nos objectifs de carboneutralité pour 2050.

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Avec toute l’intelligence et toutes les compétences forestières dont dispose le Québec, il ne suffirait que d’un peu d’imagination et, bien sûr, de volonté politique pour à la fois protéger le caribou, maintenir tout en les diversifiant nos activités forestières et, ce faisant, faire de notre région un modèle de développement durable.

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Ambitions, compétences, résultats, emplois payants, décarbonation : tout y est, Monsieur Legault.

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Avec un solide fonds de diversification et un accompagnement gouvernemental conséquent, la forêt sera encore plus notre batterie verte.

« Avec tout le travail que nous faisons depuis quatre ans avec les préfets de la région et la rencontre avec le CIFQ (Conseil de l’industrie forestière du Québec) de cette semaine, nous sommes prêts pour les prochains mois. Je peux vous assurer, et c’est important, qu’il y aura plusieurs rencontres, notamment avec le gouvernement fédéral. Nous sommes prêts à respecter l’animal et à protéger nos forêts, mais ce ne sera pas à n’importe lequel prix », a plaidé la ministre et députée de Chicoutimi.

"},"type":"paragraph"},{"position":2,"text":{"fr":"

« Tout le monde est conscient que l’on doit s’occuper de nos familles dans les communautés forestières et que c’est important pour le développement économique, et l’on sait que pour le premier ministre, l’économie est une priorité », ajoute Andrée Laforest, qui indique que des rencontres ont aussi eu lieu avec les intervenants des autres régions forestières.

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Après une rencontre avec les industriels et les élus de la région tenue lundi matin, à Alma, la députée de Chicoutimi s’était engagée à ce que les sujets abordés se rendent au caucus de la CAQ et elle a respecté cet engagement. Elle assure qu’à titre de ministre, elle entend continuer de poser des questions pour défendre l’économie de la région et estime que le travail porte ses fruits.

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Observatoire sur la forêt

C’est ainsi qu’elle rappelle que le travail réalisé par l’équipe régionale de la CAQ a connu un premier succès important avec la création d’un observatoire sur la forêt boréale à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC). Andrée Laforest a d’ailleurs profité de l’entrevue qu’elle accordait au Quotidien pour confirmer que l’observatoire a eu le feu vert pour procéder au recrutement d’un spécialiste qui s’occupera exclusivement de la grande faune.

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Cette dernière fait le lien entre certains sujets qui ont fait l’objet de débats, dont la priorité d’augmenter la capacité de production d’Hydro-Québec. Il y a évidemment les moyens traditionnels avec la modernisation des installations, mais également des sources alternatives, soulève-t-elle, citant en exemple la production de gaz naturel renouvelable, qui peut être augmentée au Québec avec l’utilisation des résidus forestiers.

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Électrification

Le gouvernement caquiste veut aussi mettre le pied sur l’accélérateur pour l’électrification du Québec, une démarche qui passe en bonne partie par les véhicules électriques. « Quand on parle de véhicules électriques, nous voulons faire en sorte de mettre l’accent sur des véhicules fabriqués non pas avec de l’acier, mais avec de l’aluminium vert que nous produisons dans notre région. »

"},"type":"paragraph"},{"position":8,"text":{"fr":"

Main-d’oeuvre

Il a aussi été beaucoup question pendant ce caucus des stratégies à développer pour venir en aide aux petites municipalités qui font face à la pénurie de main-d’œuvre pour leur offre de services à la population. Selon la ministre Laforest, il faut sérieusement regarder la question de l’immigration pour contrer la pénurie dans les différents milieux, dont les services publics comme la santé et l’éducation, où des situations difficiles sont rapportées.

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