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Les études post-secondaires coûtent cher. Au Québec, d’ici 2030, le coût moyen d’un diplôme universitaire pour un programme de quatre ans est estimé à 55 548 $ si l’étudiant habite chez ses parents et à 111 698 $ s’il doit se loger ailleurs.

Le REEE peut aider à payer la facture. Ce régime offre des subventions au fédéral et au provincial pouvant atteindre 30 % si l’on cotise 2500 $ par année et par enfant, soit un montant potentiel de 750 $ à aller chercher chaque année jusqu’à sa majorité.

Comme les rendements s’accumulent à l’abri de l’impôt, il est avantageux de commencer à verser des sommes dans le régime dès la naissance de l’enfant, afin de profiter des intérêts composés, puis de déposer ensuite 2500 $ chaque année pour maximiser les subventions. Si l’on cotise religieusement ce montant chaque année, le maximum de subvention disponible atteint 10 800 $ par enfant. Vous pouvez déposer plus de fonds dans le REEE, soit jusqu’à 50 000 $ par bénéficiaire, mais ça ne donnera pas plus de subventions.

Rattrapage

Si vous n’avez encore jamais cotisé, pas de panique! Vous pouvez rattraper le retard, une année à la fois, en doublant le montant de la cotisation. En pratique, vous cotisez 5000 $ au lieu de 2500 $, ce qui vous permet de rattraper un an, tout en récupérant deux fois la subvention maximale, soit 1500 $.

Gardez à l’esprit l’âge limite de 15 ans, car, pour être admissible aux subventions, «un REEE doit être ouvert avant la fin de l’année où l’enfant atteint l’âge de 15 ans», souligne Charles Hunter-Villeneuve, conseiller principal au centre d’expertise de Banque nationale Gestion privée 1859 et auteur des bandes dessinées d’éducation financière Lire et Tirelire, dont le tome 2 est entièrement consacré au REEE.

«Ainsi, l’année où le jeune fête ses 15 ans, on pourrait déposer 5000 $ dans le REEE avant le 31 décembre et répéter l’opération les deux années suivantes», illustre-t-il. L’année de ses 17 ans, le jeune se retrouvera donc à la tête d’un petit magot de 19 500 $ (15 000 $ versés par ses parents auxquels s’ajoutent 4 500 $ en subventions). Bonne chance pour trouver un placement qui fructifie aussi vite!

Doubler la subvention avec le même argent

Une astuce méconnue : une famille qui a deux enfants peut obtenir deux fois la subvention avec le même capital. Comment? Par exemple, si l’aîné est inscrit au cégep et le cadet au secondaire, le truc consiste à retirer une même année 2500 $ dans le REEE de l’aîné et de les déposer aussitôt dans le REEE du cadet. On se retrouve ainsi à bénéficier d’une autre subvention de 750 $ pour le plus jeune sans avoir à injecter d’argent supplémentaire.

Sachez que le REEE n’est pas réservé aux droits de scolarité. Il peut servir à payer d’autres dépenses liées aux études, comme l’achat de livres, les frais de subsistance ou le matériel requis pour les cours.

De plus, les contributions peuvent être faites par un parent, un grand-parent ou un ami de la famille. Et le capital placé reste à la disposition du parent qui a ouvert le REEE. Libre à lui de laisser le capital pour les études de l’enfant ou de réutiliser ces sommes autrement.

À Noël, pourquoi ne pas suggérer à vos proches de contribuer au REEE de votre ado plutôt que de lui offrir une babiole qui sera vite oubliée? Ce geste pourrait s’avérer beaucoup plus payant pour lui au moment de planifier ses études.

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Les Coops de l'information sont fières de faire équipe avec Protégez-Vous afin de vous offrir chaque vendredi des contenus qui sauront vous conseiller sur divers facettes de nos réalités quotidiennes. Découvrez plus de contenus sur le site de Protégez-Vous.

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Magasinez chez des commerçants que vous connaissez

«De plus en plus d’entreprises locales et connues se sont tournées vers le commerce en ligne. Profitez-en pour encourager l’économie locale», conseille l’Office de la protection du consommateur.

Vérifiez la fiabilité du commerçant

Si le produit de votre choix est vendu par un commerce que vous ne connaissez pas, commencez par vous informer de sa réputation, par exemple en lisant les commentaires en ligne de différents sites. Rappelez-vous cependant que les sites des médias sociaux permettent de filtrer ou de supprimer des commentaires, ce ne sont donc pas des sources sûres. Certains commerces comme Amazon et Google ne suppriment pas les commentaires, mais il peut y avoir des clients fictifs rédigeant de faux commentaires.

Vous pouvez aussi vérifier si le commerce est inscrit au Registre des entreprises du Québec ou au Registre d’entreprises du Canada.

Apprenez à détecter la fraude

Quand le prix est trop beau pour être vrai, c’est que… c’est trop beau pour être vrai.
Le site est mal conçu; il comporte de nombreuses fautes d’orthographe.
Les coordonnées sont incomplètes ou il n’y a aucun moyen de contacter le vendeur.
Lorsque vous téléphonez ou envoyez un courriel, il n’y a pas de réponse ou il y a un message automatique.
On vous demande des informations bancaires avant l’achat ou des informations non nécessaires, comme votre numéro d’assurance sociale.
Le système de paiement est sécurisé (Google Pay, PayPal, Visa, Mastercard, etc.)?

Ne cliquez pas sur des liens dans des courriels non sollicités ou sur des publicités lorsque vous naviguez sur Internet. Mieux vaut utiliser un moteur de recherche reconnu ou, idéalement, inscrire soi-même l’adresse au complet dans la barre de navigation.

Comment identifier un site de confiance ?

L’adresse débute par https, le «s» signifiant que le site est sécurisé.
Un cadenas fermé ou une clé intacte doit apparaître en bordure de la barre d’adresse du navigateur.
Le commerçant utilise un site de paiement sécurisé.

Les intermédiaires de paiement

L’utilisation de sites de paiements sécurisés comme PayPal comporte des avantages, mais peut compliquer les recours du consommateur en cas de problème avec le commerçant, notamment compromettre son droit à la «rétrofacturation», prévu dans la Loi sur la protection du consommateur (LPC). «Nous conseillons de bien lire les conditions d’utilisation, les politiques de remboursement, etc. Souvent, les consommateurs ne réalisent pas que les intermédiaires de paiement facturent certains frais pour leurs services (frais de conversion de devises, par exemple)», souligne Charles Tanguay, porte-parole de l’Office de la protection du consommateur (OPC).

Plusieurs lois et règlements protègent le consommateur, mais il est plus simple de faire vos devoirs avant d’acheter, rappelle l’OPC. Ça vous évitera de perdre temps et argent.

Informations à connaître avant de conclure un achat

Description détaillée : les dimensions, le poids, la quantité, l’assemblage requis.
Frais et délais de livraison : la commande arrivera-t-elle à temps? Y a-t-il des frais supplémentaires? Vérifiez d’où sera envoyé votre colis et consultez les délais des différentes compagnies de livraison. Postes Canada rappelle que les délais de livraison peuvent être affectés par la météo et le volume d’envois.
Politiques de retour et de remboursement : quelles sont les conditions de retour? Le commerçant rembourse-t-il la totalité? Les étiquettes doivent-elles être encore présentes? Devez-vous payer les frais d’expédition? Quel est le délai à respecter pour les retours? La politique de retour devrait contenir ces informations; sinon, contactez le commerçant.

Achat de produits qui proviennent de l’étranger

L’OPC rappelle que la Loi sur la protection du consommateur s’applique à toute transaction faite au Québec. Un commerçant de l’extérieur de la province qui vend ses produits en ligne au Québec est aussi soumis à cette loi.

Si vous désirez acheter des produits qui proviennent de l’étranger :

Assurez-vous qu’ils répondent aux normes de sécurité canadiennes.
N’oubliez pas que certains produits peuvent être confisqués à la douane, par exemple les parfums ou les bouteilles d’alcool.
Évaluez le montant des frais que vous pourriez devoir payer, comme les droits de douane. Vous pouvez consulter le site web de l’Agence des services frontaliers du Canada pour obtenir plus d’information.

À vérifier au moment de payer

La Loi sur la protection du consommateur oblige le commerçant à vous communiquer les informations suivantes lors du paiement :

Le prix
Les taxes
La devise (si non canadienne)
Les autres frais (livraison, douanes, etc.)

Après l’achat, conservez toutes vos preuves de paiement et vos factures.

Exercez vos droits

Le produit est arrivé en retard, défectueux ou ne correspond pas à la description? L’annulation d’un achat fait par Internet est possible dans certains cas, si vous respectez les délais prévus à la loi. La démarche à suivre est disponible sur le site internet de l’Office de la protection du consommateur.

Si le commerçant refuse de vous rembourser dans les 15 jours qui suivent l’annulation de la vente et que vous avez fait votre achat avec une carte de crédit, vous pouvez obtenir le remboursement auprès de votre institution financière. Cette protection s’appelle la «rétrofacturation», et vous avez 60 jours après le refus du commerçant pour vous en prévaloir.

Pour en savoir plus

Si vous voulez en savoir plus, consultez les sites de l’Office de la protection du consommateur, du gouvernement du Québec (Sur le Web ne tombez pas dans le panneau) ou d’organismes comme ÉducaLoi (Achats en ligne : 6 précautions à prendre)

À LIRE AUSSI : Comprendre la rétrofacturation

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Normalement, ces usagers de la route, dont la plupart sont des aînés, doivent déjà être accompagnés d’un ergothérapeute ou d’un évaluateur de conduite pour utiliser leur voiture. «Beaucoup de ces conducteurs pensaient qu’ils pouvaient conduire seuls», explique Gino Desrosiers, porte-parole de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ). «Nous voulions éliminer toute confusion. C’est pourquoi nous allons suspendre sur-le-champ le permis de ceux qui recevront un diagnostic de troubles neurocognitifs.»

Néanmoins, tout n’est pas perdu pour ces conducteurs. «Ceux qui pensent être en mesure de conduire seront soumis à une évaluation sur la route, dit-il. Nous allons ainsi pouvoir déterminer s’ils sont capables de le faire ou s’ils représentent réellement un danger. S’ils réussissent l’évaluation, on leur rendra leur permis.»

Il est ardu de prédire le nombre d’automobilistes qui seront affectés par cette nouvelle mesure, mais le porte-parole de la société d’État parle de «quelques milliers». En 2020, 4000 conducteurs ayant reçu un diagnostic de trouble neurocognitif pouvaient rouler en étant accompagnés. Ils n’étaient plus que 2500 en 2021.

Moins d’accidents que la moyenne

C’est somme toute peu par rapport au 1,2 million de Québécois de 65 ans et plus qui étaient détenteurs d’un permis de conduire en 2020. Ces conducteurs représentaient 22 % des titulaires de permis au Québec alors que, de tous les accidents mortels, seulement 16 % impliquaient un conducteur de 65 ans ou plus.

Du côté des accidents avec blessés graves, 12 % d’entre eux impliquaient un chauffeur de cette cohorte.

Mentionnons que les conducteurs âgés sont soumis à des suivis stricts afin de préserver leur permis. Ainsi, à partir de 75 ans, ils doivent remplir un formulaire d’autoévaluation médicale. Puis, à 80 ans, les usagers de la route doivent se soumettre à un examen médical effectué par un médecin ou une infirmière praticienne spécialisée et à un examen visuel effectué par un optométriste, et ce, tous les deux ans par la suite.

Des conséquences importantes

La décision de la SAAQ aura un impact sur le quotidien des personnes âgées pour qui le permis de conduire est souvent synonyme d’autonomie. La suspension ou la perte de ce permis peut amener les aînés à s’isoler, ce qui peut mener à un déconditionnement, observe le Réseau FADOQ, un organisme qui représente les personnes de 50 ans et plus.

Des services sont offerts aux aînés qui ne conduisent plus, afin de soutenir leur participation sociale et leur autonomie. Par exemple, dans le Grand Montréal, plusieurs organismes offrent les services de chauffeurs bénévoles aux personnes âgées qui veulent se rendre à leurs rendez-vous médicaux ou faire des courses, comme Les Accordailles. À Québec, l’organisme Le Rayon de soleil offre ce même type de services.

En revanche, dans certaines régions, les personnes âgées ont peu ou pas accès à ces transports. En dehors des grands centres, le manque de solutions de rechange à l’automobile constitue un réel problème, insiste le Réseau FADOQ.

Les personnes âgées qui n’ont plus de permis de conduire peuvent toujours utiliser le transport en commun ou le transport adapté. Mais, là aussi, cette offre de services devrait être rehaussée, particulièrement en dehors des grands centres, selon l’organisme : «Avec une offre convenable en matière de transport en commun, les services d’accompagnement et de transport seraient, dans une moindre mesure, primordiaux à la mobilité des citoyens, notamment des personnes aînées.»

D’autres suspensions pour raisons médicales

Mis à part les troubles neurocognitifs, d’autres raisons médicales peuvent entraîner la suspension du permis de conduire pour les Québécois de tous âges. C’est le cas, par exemple, des conducteurs dont l’épilepsie ou le diabète est non maîtrisé, qui ont eu un accident vasculaire cérébral ou qui ont subi une amputation. En 2020, près de 8000 permis ont été suspendus pour des raisons médicales.

«Lors d’un examen médical, un professionnel de la santé peut juger qu’un problème de santé nuit à votre capacité de conduire un véhicule. Il mentionnera son diagnostic dans un rapport médical, que vous nous ferez ensuite parvenir», mentionne la SAAQ sur son site Internet.

Demande de révision

Un conducteur dont le permis est suspendu peut faire une demande de révision pour le recouvrer. Il devra toutefois démontrer, en fournissant un rapport médical, que des faits nouveaux le rendent apte à conduire de façon sécuritaire. Ces faits peuvent résulter de l’amélioration de son état de santé, d’une chirurgie, d’un traitement médical, de la pose d’une prothèse ou de l’acquisition de nouvelles habiletés.

Notons qu’une personne qui conduit alors que son permis est suspendu s’expose à une amende de 300 à 600 $, en plus des frais judiciaires et administratifs. De plus, son véhicule pourrait être saisi pour 30 jours.

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