Depuis cet été, le Zoo sauvage est également un fier membre de World Association of Zoos and Aquariums (WAZA). Pour simplifier, on pourrait dire que la WAZA est l’équivalent mondial de l’AZAC. C’est donc un réseau de contacts international que nous rejoignons, ce qui augmente les possibilités à une échelle phénoménale et facilite nos relations avec les zoos accrédités dans le monde. À quoi peuvent servir ces collaborations ? Entre autres à assurer un meilleur suivi de la génétique des populations animales sous les soins humains. Le Zoo sauvage est d’ailleurs en collaboration avec des programmes de reproduction d’espèces menacées.
Un bon exemple à nommer serait notre implication avec le Programme européen des espèces menacées (EEP) de géladas. Ce programme vise à augmenter les standards en matière de soins des géladas et à assurer une bonne rotation des individus reproducteurs pour garantir une meilleure diversité génétique. Ainsi, tous les géladas du Zoo sauvage viennent d’Europe, et c’est donc grâce à un partenariat avec nos collègues de l’autre côté de l’océan que nous pouvons accueillir cette intrigante espèce de primate et participer à sa conservation.
Les associations comme l’AZAC et la WAZA apportent bien d’autres avantages. Pour faciliter le réseautage entre leurs membres, elles vont notamment organiser des congrès. D’ailleurs, en octobre dernier, notre directrice des soins animaliers, Joanie Boudreault, s’est rendue à Kamloops, en Colombie-Britannique, afin d’assister aux conférences préparées par l’AZAC. De plus, c’est en créant des contacts avec d’autres directeurs des soins animaliers de partout à travers le Canada qu’elle pourra, par exemple, développer de futurs projets d’échanges entre zoos.
Les conférences de la WAZA ont également eu lieu en octobre et c’est moi, sympathique auteur de cette chronique, qui ai eu la chance de me rendre à Tenerife, l’une des îles Canaries. Là-bas, la WAZA avait organisé quatre journées bien chargées en conférences, rencontres et activités de découverte.
Parmi les nombreuses présentations, les sujets à l’honneur étaient la conservation des espèces en milieu naturel et le bien-être des individus sous nos soins. Chacune de ces conférences était une occasion unique d’en apprendre plus et une inspiration à toujours s’améliorer. En tant que nouveau membre de la WAZA, le Zoo sauvage a pu présenter une vidéo d’introduction dans laquelle ses vastes habitats étaient mis en valeur.
Le Zoo sauvage est fier de faire partie de réseaux qui visent à augmenter la qualité de vie des animaux sous le soin des humains, à œuvrer pour la conservation des populations sauvages et à participer à l’éducation environnementale.
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SAVIEZ-VOUS QUE ?
Au Zoo sauvage, on ne trouve que des mâles, chez les géladas. Drôle de façon de participer à la reproduction de l’espèce ? En fait, cela va aider à mieux équilibrer les populations. On trouve environ autant de femelles que de mâles dans les zoos, mais un mâle gélada va généralement accaparer plusieurs femelles. Si plusieurs mâles cohabitent avec des femelles, cela peut mener à des tensions dangereuses. En nature, on trouve donc des groupes de femelles avec un mâle dominant, et des groupes composés uniquement de mâles, qu’on appelle souvent des groupes de bacheliers. Ainsi, au Zoo sauvage, on trouve un groupe de bacheliers, lesquels peuvent parfois être appelés à être transférés dans d’autres zoos pour des raisons de reproduction.
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Nom : Maurice
Espèce : Gélada
Nom binominal : Theropithecus gelada
Ordre : Primates
Famille : Cercopithécidés
Sexe : Mâle
Âge : 11 ans
Tempérament : Charismatique
Aliment préféré : L'avocat
Activité préférée : Prendre soin de sa crinière
Secteur du Zoo : Plateaux éthiopiens