Je me suis réellement rendu compte à quel point notre facture d’épicerie est salée quand j’ai cru faire une affaire en or en me procurant des pots de mayonnaise à 5.99 $. Youpi, quelle aubaine, comparativement à 7,99 $ à prix régulier, ai-je pensé ! J’en ai acheté quatre. Vingt-quatre beaux dollars de ce condiment si délicieux.
Même si 5,99 $ pour un vulgaire pot de mayo, c’était ça le prix régulier il y a quelques mois à peine.
Et ne venez pas me dire de ne plus en acheter, j’ai un problème de consommation de mayonnaise depuis des années. Évidemment, c’est la moutarde qui ne coûte rien.
Un peu plus loin, dans une autre allée, j’ai pensé faire mes cadeaux de Noël en achetant des livres de beurre à 4,99 $. Une livre pour tout le monde à Noël, quelle idée de génie, au prix que ça coûte. Certaines marques se vendent 8 $ la livre. Qui a les moyens de payer 8 $ pour une livre de beurre ? J’ai payé des boîtes de maïs en grains 1.99 $ alors que je me souviens très bien en avoir acheté à 0.99 $ il y a quelques mois.
C’est quand même le double, même si c’est juste 2 $.
Je me demande d’ailleurs comment ceux et celles qui avaient déjà de la difficulté à joindre les deux bouts font pour manger aujourd’hui.
C’est presque indécent à quel point le panier d’épicerie coûte cher. Évidemment, il y a moyen de faire des économies par-ci par-là, mais manger des croquettes en spécial et boire du Pepsi parce que c’est moins cher que le lait, ce n’est peut-être pas l’idée du siècle. Et de toute façon, même les pogos coûtent cher.
J’ai essayé d’acheter les articles en spécial, de moins cuisiner de viande et de regarder les circulaires, mais je n’arrive même pas à économiser assez pour ne pas soupirer une fois rendue à la caisse.
Je suis preneuse de trucs, si vous en avez. Mais c’est hors de question que je me convertisse à la sauce à salade à la place de la mayo. Ça, jamais.